Because you're the one.
Ce n'est pas si désagréable que je le dis finalement. Je me sens comme l'amoureux transi de froid, sous la pluie, puis le givre, puis la nuit, jouant au balcon de sa douce la sérénénade de l'émoi. Je n'ai pas de mandoline. Alors je joue du tambour dans la poitrine. Celui dont tu décides le rythme selon les aléas de tes apparitions, disparitions. Quel amant indigne serai-je à fuir la première intempérie et même prétendre souffrir. Et même prétendre aimer ? Alors j'attends. Trompant peut-être la solitude sur des corps inamicaux, et allonger les peines sur des ventres moites. Attendre que tu noues tes tresses en échelle du levant pour descendre de ton balcon. Toi le flux et le reflux. Le ressac charrie mes cadavres. Reviens que je les crève.