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14 décembre 2007

Bonjour. Au revoir.

Bonjour. Au revoir. Vous m'excuserez j'allumais les lumières. Bonsoir. Pour faire luire les ombres. Bon sang. Non. Il est atteint. Attachez mon coeur madame. Merci. J'ai l'âme crochue, c'est pratique pour s'enfoncer. Bonne nuit. L'amour dans un rond de plastique 19 centimètres de long et 6 de diamètre. Bonjour. Des sentiments en centimètres. Merci. Des centi-mots. Donnez. Voilà. De l'amour en centilitres. Adieu. Tu crochettes mon coeur. Madame si vous peux changer la serrure. La police, les sirènes, je cède aux chants. Alors il vaut mieux ne plus avoir d'effractions, et de plaintes. Sur les murs. En bas. Les pleintes, et les délurés. La peinture fanée. Salutations. Dans un rond de fumée. Crack. Avale. Stupéfiants ! Ne soyez pas stupéfaits. Je vous fige. Oui c'est parce que tu. La beauté ça s'enfuit, ça ne reste pas. Un accident et « crack ». Elle est partie. Restez là, oui, montez sur la pellicule. La même qui recouvre ma peau. Pas les peaux mortes. Non. Bonne nuit. Le ventilateur ne décolle pas. Et mon vélo volant, Pégase. Hue sous les acclamations.

Au revoir tu êtes prisonnière de ma mémoire. Au cachot. Bonjour. Forçat oui, forceuse non. Les barreaux se serrent. Mon coeur aussi. Salut ! Le coeur c'est humide, un cachot humide. Un cachet ça ne dissipe pas le mal dans la tête, et le diable dans le ventre. Avec un verre d'eau on ne tue même pas les dragons dans la main. Dégats des os. Merci pour le thé. Mais plus tard. Je finis la guerre. Avec les os oui. Pour en avoir d'autres. Vous as préparé mon lit ? Bonne nuit. Le lin du tombeau comme l'amour. Je veux des larmes pour l'enterrement, on mesure l'amour en centilitres, et la peine en hectolitres. Merci. A demain. L'éclispse dure 20 ans. Je suis mort à 8 ans. Bonjour. Je suis mort à 17 ans. Désenchanté. Je suis deux fois plus là. Je descends la mort en scaphandre. Mouline, je vois les trésors et papa mais on ne touche pas. Même y a ton enfance qui se bat avec la mienne là bas. Salut. Tu savez on est mobile dans un habit en plomb quand on a toujours porté son coeur lourd. Excuse moi madame le feu rouge, je ne vous voie pas. C'est que j'ai perdu la vue dans ses yeux. Tout est bleu. La rue est vide. Bonjour madame silence. Je cherche les veines blanches et les yeux rouges. Oui tu voyez moi je ne vois pas. Elle a une âme en morceaux, et une lame dans le dos. J'annonce. Un chaos inverétbré. Elle a la peau comme un couteau qui pèle l'ennui, qui épelle la violence. Oui madame silence, vous et votre empire. Non. Merci. Moi je suis plus fort que votre vide, et votre infini. Vous sais, avec ma naïveté d'un gosse de 7 ans. Au revoir. Vous avez des opalines silences ? Que du blanc craquelé et de la beauté muselée. Bonjour. A la ouate, moi j'en ai mille méga watts. C'est mieux, c'est électrifiant.

Le poème c'est l'amour. La clameur. Adieu. Madame bleue silence voudrait qu'on l'épargne. Mais l'amour ça se hurle, ça ne thésaurise pas. Cotiser ? Non. Cautériser. Moins encore. Juste une plaie là. Entre tes jambes et dans ma poitrine.

Vous m'épousez contre une bague de verbe et un collier de larmes ? Douleur. Au revoir.

Toutes ces lignes en une blanche. Bonjour mon amour.

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  • une fleur qui a poussé d'entre les lézardes du béton, un sourire qui ressemble à une brèche. Des pétales disloqués sur les pavés à 6 sous. J'entends la criée, et le baluchon qu'on brûle. Myself dans un monde de yourself.
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