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2 septembre 2010

Aux vivantes.

Mes mains sont des jours,
Aux peaux mortes,
Qui hirsutent le temps

Ta joue
Est une heure
Où passent,
tendres,
Les jours :
Ou les joncs
Fleurissent
Du pâle éclat
De futurs
Arides.

Aucune fleur ne visite
cette cage de poussière,
Ni aucun fauve
ne s'y plaint,
traqué par la soif

Mes mains, aux couleurs
D'eau, ont agité des grondements
(leurs fanals)
Qui étaient des prénoms de femmes.

L'ondée est une voix
que la pierre
Emeut de sa caresse
Et ;
L'horloge suture
Les secondes
Blessées

Des femmes, à la taille souple et au cœur
taché de vin,
Avaient à la boutonnière
Des boules des cendres froides.

C'est un parfum pour les mains
Qui sont le temps et érodent
Les braises.

Des étincelles s'y élançaient
jurent les poètes.
Ce corps, récitent-t-ils,
Etait la forge de l'enfer
Où flamboyait Epopée
Qui pâlissant
Comme une nuit
devant l'aurore,
s'est faite Vacarme.


Mes mains d'argile
ont servi de creuset,
Aux cendres de ces femmes
et à Mensonge,
Brûlant du feu de la perfidie
Voilà que les vapeurs étouffantes
Sont la respiration du noble métal
Qui lorsque mes mains s'ouvriront
Vous laisseront voir
Trahison
Tout paré de sa robe
De joyaux incrustés
aux paroles d'un satin délicat
Collantes comme des fluides
d'insectes
Et parfumées comme une bouche
sournoise.

Mes mains se sont ouvertes
Pour permettre à trahison de
Respirer.
Son souffle s'échappe de mes mains ;
Mes caresses sont une maladie joueuse
aux ongles d'argent et aux appétits méchants.

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  • une fleur qui a poussé d'entre les lézardes du béton, un sourire qui ressemble à une brèche. Des pétales disloqués sur les pavés à 6 sous. J'entends la criée, et le baluchon qu'on brûle. Myself dans un monde de yourself.
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