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24 octobre 2010

Les délires, la nuit.

Si proche, sanction et scansions, qu'on croit l'une et que la deuxième déjà dans ses rythmes de tambour

déchirent sa peau d'iguane

et d'animaux de funesterie

Il y a des bréviaires où la mythologie s'est faite une place avec le rire.

La mythologie faisait délirer les dieux.

Ils en ont voulu aux choses terrestres comme des poètes

Sur l'Olympe s'empalent cent mille dieux aux casques d'acier et aux grands reflets de manque.

Moi mon visage s'est taillé dans le crime, j'ai avancé le visage au milieu du lac et je lui ai donné ma trace.

Depuis ce pays saigne, il saigne avec de grandes enjambées, il saigne de rubans gris,bruns, le ciel s'écoule de la plaie.

Vous avez déjà agonisé un iris ?

Le trouer d'ombre.

La nuit a de grands doigts qu'elle enfonce au mil ieu des yeux clairs, des yeux dont on dit ils sont des voyageurs.

Des ongles de lumière qu'elle met aux phares des voitures.

Oh,la nuit,oh le soir, et les filles aux blasons cruels.

Au mieux des grandes rivières poussent des fleurs aux pollens mécaniques.

Je crois avoir vu,dedans, rouler des aurores.

J'ai dit "la rosée c'est la terre qui mouille après que je lui murmure à l'oreille mes obscénités".

 

 

La sanction, mais la sanction, permet de sentir le monde.

C'est de l'écrasment, de l'assaut, hue !

TOUT LE CIEL EST DECROCHE

ON DIRAIT DES FLUX ET DES REFLUX IL Y A DU SOLEIL PALE

ET SES AUREOLES DE SUEUR

ROUGE ROUGE ROUGE COMME DE LA FIEVRE ET DES MALADIES

JE CROIS QU IL Y A DE LA PESTE DANS LES INTELLIGENCES

De la peste violette comme un insomniaque, une peste qui laisse le corps toussant, râlant.

ô pauvre imbécile, le ciel ne reflète rien

rien, il y a des blocs de cendres qui tapissent

des reflets de cierge on dit "des étoiles";

ça fait sourire le bout d'une religion qui brûle.

J'ai des ciels à boire

et du temps à croquer.

Belle seconde, ton ventre cruel

Tente mes mains d'aiguilles

Cadran de lumière

ET CARCAN DEXTASE

JE POSE DANS DES CARQUOIS DE SOIE DES FLECHES DIVOIRE AUX POINTES D'HAMECONS

LES BEAUTES SONT PRISES AU PIEGE DES FLECHES INDIENNES

DES LONGS FLEUVES FLECHISSENT

LA NUIT ASSECHE LE JOUR

Nuit morcelée, falaise de charbon, le vent est un mineur.

Je suis en cours, hé.

Moi je n'ai pas la chance d'être libre, libre comme les strophes des amoureux.

Bientôt, bientôt, bientôt les grands angles montagneux

Les reins de pierre couverts d'automne, de printemps.

Tout ce pays rempli de saisons.

Bonjour, je suis génial, mais je suis paresseux.

Pourrais-je emprunter un peu de vos teints laborieux ?

De vos corps serviles je réclame l'effort

les coeurs retroussés

La plume sage et calculatrice, je veux que vous décrochiez l'horizon et les arpèges qui y vacillent encore.

Je veux emprunter de vos pas faibles et de vos jambes noueuses.

Vos mains paysannes, tannées de soleil, qui ont bu toute la peine pourront trouver des terreaux en moi.

Plantez vos ongles, j'en ferai des lierres qui grimpent sur le passé.

Il y aura des crochets sifflants et des hyènes hurlantes.

Le désert,le désert fera des pas de géant

jusqu'à la ville.

Les belles pierres d'infimes baisers.

De la roche éclatée.

Ce sont des amours, les sables loin.

oh, que j'ai d'hurlements en moi que je crois ma voix être un fauve.

Traqué par la soif, écrasé de mirages.

Mes yeux ont bu la réalité et ma bouche se fane.

 

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  • une fleur qui a poussé d'entre les lézardes du béton, un sourire qui ressemble à une brèche. Des pétales disloqués sur les pavés à 6 sous. J'entends la criée, et le baluchon qu'on brûle. Myself dans un monde de yourself.
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