Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
boudi's blog
boudi's blog
Archives
Newsletter
1 abonnés
25 octobre 2010

Grenoble, la nuit

Les villes froides

Ont des museaux

De Pierre.

Et de grands

Yeux de phantasme.

Les trottoirs sont bavards

Et assoiffés.Je partage mes rires

Déployés en liqueur.

Ici.

La lune est un œil

Qui tache la solitude.

Ou

La corrompt.

 

Je suis couché dans le bruit

Yeux verts

Yeux gris

Couleur de nuit

Grenoble est si froide

Qu'elle casse comme du sucre

La bouche de Loriane

Etait

La couverture

D'un souvenir.

 

 

Je ne me souvenais plus.

Du front humide

De mes baisers.

Peut être suis je la pluie

Qui marche

Sur le pavé

D'un visage.

 

Je me souviens Loriane

Aux yeux clairs

Aux pleurs

De sommeil

 

Le langage ne s'est pas eveillé.

La poésie a de la fièvre

Les rimes ont les joues

Rouges du houx

Et des baisers.

 

 

Je ne me suis souvenu

Que du froid

Froid

Comme quelqu'un se tenant là

Aux mains d'hiver

Qui glissent

Sur le dos découvert.

 

Les frissons ont sali

La caverne du secret.

Mes poches étaient vides

Le coeur débordait

D'impatiences.

 

La solitude n'a de langage

Que les mains

Qu'elle secouent

De leur couleur

De cellier.

 

A elle j'ai tendu des miroirs

de toutes les couleurs

Aux formes mortelles

Mais ce n'était pas le miroir

Qui la gênait

Seulement le reflet

Grenoble la nuit

Tousse des rêves

Qui déplient deux ailes

Semblables aux toits de chaume

Qui crépitent dans les livres.

 

Grenoble la nuit a des voitures

Que l'alcool

Abîme

Comme une terreur

aux pieds

De jeunesse.

Publicité
Commentaires
boudi's blog
  • une fleur qui a poussé d'entre les lézardes du béton, un sourire qui ressemble à une brèche. Des pétales disloqués sur les pavés à 6 sous. J'entends la criée, et le baluchon qu'on brûle. Myself dans un monde de yourself.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 49 381
Publicité