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boudi's blog
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5 avril 2012

De ton frémir, frémir.

J'ai perdu dans tes bras deux ans de rides, d’études inutiles, de gens infréquentables / J'ai perdu dans ton rire tout l'ennui des gens trop sages / J'ai trouvé dans tes yeux les silex du merveilleux / les yeux de l'enfant sauvage / la brûlure préhistorique /

Désirez / Résistez / En un mot // Libérez la vie, tous, libérez la vie / libérez vos voix de leurs prisons de gorges / de leurs cages de bonjour / Dans les signes de main trop parfaits soyez comme je suis à ce miroir de paumes / soyez comme je suis à ce miracle de vivre // un barbare /

Venez demain dans cette grande salle de noir / Venez avec vos robes de chambre / de salles de pleurs / Venez vous offrir le corps des merveilleux / Arrachez le rêve à la prison des ronfleurs / Il est l'heure de devenir votre inconscience / vos gestes de buées / vos gestes de bruine / Temps d'enchanter le monde de vos travestissements /

Partout le traducteur écrivant "INFINI" s'est trompé de graphie, "amoureux" il voulait inscrire "amoureux" / en minuscules /

Vivre ne m'était que noyade ; noyade ; noyade ; noyade et noyades quatre fois pour remplir deux fois chaque poumon de marécages pour ne battre que de ce pouls là qui va s'inonder

////

Je ne marche que du soutien de ta voix / Que pour le rivage de ta vie /

A mon front la lumière ne ressemble à aucune lumière diurne, c'est la marque de tes baisers /

Mon ambition c'est d'avoir vingt ans ; j'ai vingt ans ; je les ai cette fois ci pour de vrai ; je les ai pour toi ; je te les tends // bois son jus furieux / mords sa chair heureuse / PrENDS son crin / son rire / sa douleur vermeille / Prends y tout ce qui change de couleur en changeant de saison /

je veux sentir le métal de ta vie // carénage de tes dents / réacteur de tes muscles / hublots de ta force / Je veux trouver un tailleur de pierre qui n’utilisera que le textile de ta voix pour t'habiller // la flanelle de tes ongles / le coton de ta peur / l'algue de ton cou / la lavande de tes yeux / Je veux sentir l'infini que tu expires / l'infini que tu inventes / l'infini du miroir quand la nuit te présente la solitude /

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Commentaires
E
Je suis venu prendre un peu de ton "venin" et de ton sang, mon frère! Je t'embrasse sur l'épaule. Je viens te dire que j'ai découvert Tzara et je suis sous le charme, les manifestes sont exceptionnels, pourquoi n'as-tu pas choisi de dispenser le savoir? Pourquoi te contentes tu de renifler les glandes sudoripares du capitalisme?Tu ne peux être poète et... chose. Je retourne à la philosophie du dandysme, ne m'écris pas sur l'autre horrible navigateur dans le vide, bonne nuit, E
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  • une fleur qui a poussé d'entre les lézardes du béton, un sourire qui ressemble à une brèche. Des pétales disloqués sur les pavés à 6 sous. J'entends la criée, et le baluchon qu'on brûle. Myself dans un monde de yourself.
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