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7 juin 2014

Ses vices

Mais je comprends ton soulagement, la façon dont tu vis cet enfin, et tu préfères c'est hélas un très commun défaut, les chambres d'hôtel éclairées et régulières aux grandes aurores boréales succédant aux nuits terribles
Tu préfères la constance d'un monde toujours égal à ces grands sévices

Le feu te fait peur s'il ne sort du briquet ou de la cheminée
Un effroi te saisit quand la flamme monte dans l'âtre
Ce début d'incendie banni de ton coeur venu là comme un fantôme vengeur
Et le rouge et le jaune forment contre toi, un doigt accusateur, tremblant et maudissant
Mais enfin tout se tait soudain
La bûche brûle doucement
On dirait une comptine
Enfin, tu es tranquille, le feu est réduit à la braise et la cendre


Tu egrènes ta vie comme un rosaire, et sur le fil tu remues des perles de poussière
Je comprends tu sais
Je comprends ta peur
Et ton goût pour ceci
Les paupières à demi closes
La lumière à peine
L'obscurité toujours consolée par l'éclairage public
Mais je ne suis pas de cette sorte.
Je ne veux pas vivre comme une comptabilité

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  • une fleur qui a poussé d'entre les lézardes du béton, un sourire qui ressemble à une brèche. Des pétales disloqués sur les pavés à 6 sous. J'entends la criée, et le baluchon qu'on brûle. Myself dans un monde de yourself.
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