11 novembre 2014
Incendie têtu
Le noir triomphant du feu
L'ombre calme
Najib Jonathan ou qui que je sois fus serai
Jamais avancé ici en péril
L'image de moi
Ce visage d'occasion et les mains tricheuses pour à la fin la cendre vendue et la poudre mouillée
Comme feu et fracas
Rien de moi mené jusque là
La farce des bras et la comédie de ma force
Et mes lèvres d'illusion moi toujours je suis demeuré etranger
Comme une bouche condamnée
ne sait plus que des mots de théâtre et des cris d'opéra.
Oui
Et la vie a quoi bon
Le soleil en moi effrité
Et la nuit s'allonge dans mon corps
ne méprisez pas le sombre que je porte
Ne méprisez pas
L'ombre haletée
Et l'aube défaite
J'ai traversé à la hate mon passé
Pour me présenter au présent
C'est moi
Le soir faible
La lumière percée de trous
Le peut-être des jamais
Le peut-être des toujours
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