28 juillet 2019
La nuit et l'hiver.
Courbé·e plus que jamais courbé·e et la nuit batifole avec d'autres ; courbaturé·e cette chair incivile. Ma matière et mon bras traînant, impuissants à étendre le froid. Je m'évapore, je crois que je m'évapore. Débordé·e par frères et sœurs de chaque côté ; débordé·e, exclu·e. Moi qui me croyais lea plus fort·e. Ah nostalgie. J'aimerais dire à la nuit qui m'abandonne déjà, la nuit, sale nuit qui me délaisse, j'aimerais dire, souviens-toi des grands gels du passé, souviens-toi des pôles que l'on givre. Et je suis courbé·e et pour d'autres tu me trahis. Pour Été qui pourtant s'abîme dans le jour. Pour la mer, même, et les abysses ; obscurité dans laquelle tu crois te retrouver toi-même.
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