Chicorée tu dis et colchique
des bas prés
blé au milieu
des champs bluns
c’est mars et le
désert
la paille séchée
du
papier de verre
ta lèvre
la basse surtout
une coupure le mot-
cassure.
yeux-lierre
la chienlit tort-
dû
houblon clématite chèvre-feuille
lobes arbustifs 5 foisLe pas une plongée dans les sables ah le désert
quêté la main tendue un peu de sable on te verse
mendiant le temps du
verre rompu
Tu casses et cesses
aventure ratée il faut rentrer le premier
bateau n’importe quoi la cale même poncer si
on demande le mat le pont lisse pour abriter -
superstition de gens d’eaux -
le soleil
reflets rayons entassés
éloignent
scorbut
de Surcouf je tiens
ce savoir
tu manques de tout
sunshine
nouveau
state
Immortel de peu décrépite la vie liane tendue roulée sur mur mort toi roué mains absence des foudres enrouées rien ne tombe sable ta vie dé-
com
peau
zée
basse-cour lumière récoltée à Jacksonville acide la lueur pressée un plein bain la vitamine
C’est le chlore
l’insolation des éléments chimiquesle désert l’aventure t’ont chassé ils ne restent de toi rien que ces mots effacés dans le sable moisi on ne savait pas que sous l’écoulement nasal le pus des larmes sable pourrissait c’est bravo à toi
il fait un grand soleil c’est encore mars pourtant la plante rampante rétrécit dans ma main casse sèche ronces à l’odeur de brûlé
d) que mon poème est une réaction reprenant les motifs pour les détourner
et quelque part la progression mais pour la faire échouer là où le poème gradue et étend la réussite métaphorique
je la fais sombrer incarnant, quelque part, le poème dans ce personnage ce tu qui est l’autre poème et ce je apparaissant brutalement qui est prise en charge par l’auteur-narrateur de l’hostilité.
Irruption de ma psyché, à moi, dans le poème de l’autre pour protester.