Vous pouvez me trouver sur insta désormais : influx en sueur pour le jeu de mots influenceurs. Les influenceurs, de nos jours, pour satisfaire leurs dépenses vendent des produits inutiles et parfois dangereux et en font la promotion à travers des "stories" (petites vidéos qui ne durent que 24h) en lisant souvent un argumentaire fourni par la marque. ceci pour faire poésie partout et de tout ; comme des flèches le bois et le feu. Je découpe à ma guise leurs discours versifiant la plus banale prose
Leur donnant la beauté inverse du but mercantile originel. La poésie étant gratuite par nature.
Parce que ce faisant on présente aussi une vision du monde marchand contemporain, les objets à vendre dessinent aussi l'être en devenir. Il s'agit d'une certaine apparrence, une certaine minceur, par exemple. Voilà ce qu'on dit du monde. Ce faisant, on trouve aussi des invariants stylistiques. C'est la langue de l'époque. Puisque les argumentaires, comme dit déjà, sont fournis par les marques.
En même temps que tes idées s’éloignaient des miennes tu t’es effacé. Quelle sorte de brume, de mauvais vertige, t’ont pris-e et dépris-e. Un mois sans nouvelles de toi.
Par où entra-t-il le monde infect
quelle plaie creusée en toi
permit l’infection
de ce monde contagieux
le haut-mal
la lèpre de la tpete
D’un coup, face à moi, tu te tenais c’était un autre. Ton approximation méchante. Forme faussée, un peu plus épaisse, grâce à la fonte poussée à la salle mais dans les yeux et dans le verbe quelque chose d’irrémédiablement différent. Extinction de voix au niveau du regard.
Je pense à toi, parfois, lorsque l’OM joue un match de football et toi que je ne peux charrier ou féliciter avec une fausse humilité.
Je regarde le score sur eurosport ou google
je demande à Siri
de me faire la conversation
ça me fout en l'air
Je crois que je t’aime encor
malgré tout
que l’amour jamais ne se contente
chose si fragile
de mourir d’un rien
que l’amour
non pas
sensible
au mauvais vent
celui quadruple
et spectral
d’Ecosse
ne se ténue ainsi
serions nous
tas des poussières
amassés
dispersés
le geste las
5h 6h
trop tôt le matin
par les gens
d’entretien
?
serait-ce nous le pollen
d’avril
l’éternuement de C.
serait-ce notre amour
fertile
mais léger
?
mon amour enfle et te serre
de ta
coque de glace
j’attends le dégel
je sais qu’il ne vient
pas
sans
boue
quelques rues nous séparent
si je compte bien
c’est à peine 4
toi
la place où tu dors
le 6e étage
le lit récupéré
tu te souveins
avec la fourgonnette jaune
le lit
monté et monté
le lit dans
ta chambre
collé à la fenêtre
par où on l'on voit en grand
le Sacré-Coeur
Depuis la dernière fois, j'ai bu, parlé, fumé dormi
la découverte de moi un jour de pleine lune c'était
ou de lune trois quart et prétentieusement giboise
découverte de moi
mon désir à moi un jour
que moi je veux
que j'ai le droit de vouloir
avec
et de vouloir contre
et que parfois parfois ce sera tant pis pour les autres
qu'ansi je leur fais grande place en moi
grande amitié de leur
dire
je veux pas
le droit
sans honte
de vouloir
ce que tu ne veux pas
de me compter
en premier
je ne suis pas bon
mes élans naturels
ne me guident pas aux consolations
micro-sociales
je suis attentif
à ton visage
et je ne te sacrifie de mon drap
que l’ombre
mais c'est toute l'ombre
alors.
bien meilleur que tous
faux gentils
vrais cruels
si je dis tous
c’est exclusivement
aussi
de vous
tous
ou
us
s
Je pense à x
qui souvent vénéneuse
passe
l'air innocente
noire noire noire
qui ne devient pas verte
ne murit-rat pas
Oui
je tartine la figure d'excréments.
je connais la haine plus facilement que la colère et l’amour tout autant que la haine
déborde de moi mauvaises rives aux chemins de halage aux routes bétonnées mon amour
tant pis si vous n’en voulez pas
mon amour gorge gorge
tant pis si vous ne voulez pas
on ne demande pas l’autorisation de recevoir
la haine giflante
(le gant volant dans le salon pour défier l’air
et l’autre)
et de ceci non plus je n’ai pas honte
j’ai des vices et leur inverse
Et j'aimerais n'avoir à offrir que ma lumière et j'offre à la fois mieux et pire : de l'humain, la sale chaire humaine putréfiable et guérissante ; à la fois parfumée - je sens parfois le lilas si l'effort me fait suer des mains et parfois le mauvais fauve - et puante carcasse.
OUi cadavre humain putrescent merveilleux
superficiel et dense
ravi que sur la piste de danse
les regards des filles
et des garçons
se posent sur moi
qu’on me renifle
qui j’ignore
pas honte
de ne tolérer que mal les méchants et les vilains
J’importe
et vous aussi
ma volonté de fer
voilà mon je veux
l’étendue
de mon humanité
singulière
mon portrait
je veux.
si je recueille tous mes suffrages ce n’est pas au détriment absolu des autres
les interactions, non toutes mais la plupart,
portent une tension l’
opposition de désir-t
contradictions
de faible intensité s’il s’agit de hcoisir un film
plus intenses parfois Et ce parfois
au dernier term-
e
de ce parfois
alors
je veux
sans quoi vraiment je vous
nie-
je vous trompe-
si je ne me donnais pas
la prééminence
alors
je mens-
pour vous
quelle immense tendresse
dans mon ventre
malade
quelle immense tendresse
depuis mes membres
je vous oriente
je vous vois beaux merveilleux chancelants
je vous vois tentant
ratant
peureux
craintifs jusqu’au pelage roux ou blond
heureux
les cils peints le crayon qui dérape sur l’oeil
la feuille ou la peau
mon amour immense se fiche comme une flèche
vous êtes merveilleux et salauds
mais n’interrompt pas ma haine
la saloperie
ce merveilleux
n’interrompt pas
de vous poignée infâme
et je sais poignée infâme
toi aussi tu fais comme tu peux
mais ce comme tu peux
c’est un peu trop comme tu veux
(non disant je veux
ou je veux
minablement
) je sais
la peur la honte je sais la crainte je sais les coups enfant les tromperies je sais les agressions l’hurlement la nuit ta sale figure dans le miroir les jeux solitaires dans la cour je sais la trahison et je sais que je ne sais pascependant pourquoi tu as fait tourner cet tout çaaigre
venin
mauvaise vie
c’est à toi que tu dois dire pardon
mauvais liqiuide ta vie
épaisse et malodorante
tu avais le choix un moment
de dire tant pis
pardon à moi dire
voilà c’est moi cette plaie cette peine
c’est moi surtout tout le reste
c’est moi
je t’aime pourtant
je t’aime
mais
je te hais
la haine ah la haine
june haine farouche envers ceux, gens
qui
considèrent dans l’amitié des hiérarchies
et n’hésitent pas à tracer régulièrement et
sans ironie
le graphe de celles-ci
non pour classer et présenter
leurs propres préférence
s
non pour ceci mais pour exprimer
qu’ils sont les plus aimés
de telle ou telle absent-e
ou présent-e
vous les connaissez
ceux qui produisent en société
une connivence exagérée
pour duper les autres
à la grande surprise
même de qui ne se savait pas
tant aimé-e
ce n’est pas de l’égoïsme
mais du riquiquisme
sachez, vous de cette sale peste
guérir
et si je vous vois à nouveau
faire ça devant moi
je vous claque du
mauvais augure le coucou dans ma
gorge
,
nous connaissons tous icelui icelle
interpellant en pleine société
cordialement ivre
ou sobre
tel-le autre
pour signaler
on ne sait quelle aventure d’envergure
à eux seuls connus
ceux qui non pour chasser leur peur à deux
(o beau geste d’amour)
se blottir dans le souvenir commun
non de cette façon
là
qui le font
pour chasser
les autres
dire
au fond
je t’admets ici
sans que tu appartiennes
tout à fait à ma bande
ne dépasse pas.
Aujourd’hui je m’affirme éblouissant
je compte plus que quiconque et quiconque compte autant que moi
mon amour va à tous
et tous n’entrerez pas
je suis cool
je croyais bien connaître le je
de l’avoir employé en mon plein lyrisme
pourtant le voilà qui se déclare pour la première fois
texte initialement publié sur le forum dont sont issues les captures d'écran. De prendre ampleur ici lui fait perdre un peu de son sens mais en conservant suffisamment - et ce blog me servant aussi d'archives - je le présente ici.
Hésitation à cette heure là d’insomnie du choix Entre les différentes icônes de la barre de tâche apple on y trouve les traitements de texte ce ne sont pas des logiciels libres civilization V ce V jaune
« photos » cette rosace multicolore médiathèque de mes photos synchronisées depuis iCloud où j'entrecroise une recherche bizarre formelle des actualités mêlées d’intime le commun d'internet et le sexe du moi-avec-moi et dont je ne sais pas encore trop quoi faire comment ouvrager la profusion
C'est à dire : je document ce moi-même jusque dans ma nudité crue moi archive constituée de superficie ma dimension mon étendue physique et/ou morale
Je m’étais suggéré d’ouvrir un topic TW sur le forum pour y mettre ce que je produirai d’ainsi, comme on dit, sensible. Décourageant à la fois les pas assez curieux, les profondément-s inquiets, prévenant, surtout de la nature de ce qu’on allait voir, du potentiel heurt recelé au-dedans et de l'inspiration - c'est à dire la respiration retenue - nécessaire avant d'y plonger. Nullement question de ce moi civil, réel, connu à exposer en direct. Mais le choix du document, sa remédiation, m'expose dans une nudité plus vive que celle de notre naissance. Devait y figurer, entre autre, de la pornographie mais vu de biais. Ce qu'on ne voit pas dans la pornographie, le décor, la télévision allumée, ce à quoi personne n'a prêté attention, quelle couleur le parquet. Mais aussi ce qui importe et qu'on voit au premier chef. TW, oui, plutôt que la balise spoiler que tout se matîne de cette tendresse là.
Mon propre corps à moi, aussi, sûrement exposé dans son habit antédiluvien ; cependant non sujet exclusivement dédié à la nudité (sexualisée ou pas).
La nudité moins en le corps physique dévoilé , non le corps sans vêtements. Dire nudité non en ce sens ordinaire et transparent. Dire nudité, plus crue - sous mais aussi avec la peau
Pas non plus de ce qu'on appelle communément l'impudeur ici (grossièrement : révélation de l'intime, qui devrait demeurer privé, c'est à dire dissimulé et, franchement disons le un peu
honteux).
Nudité, de moi, parce que lieux et corps choisis et désignés par moi. Parce que mon corps mais aussi mes photographies, mon errance. Y réfléchissant je m'aperçois combien continuent de se maintenir se partage entre deux nudités deux monstrations. Corps et esprit. Prétendant au corps on ne fait que dire le corpssoit exactement le nier. DE la meilleure des façons indiquer, désigner sa totale absence. Cette dualité a encore de beaux jours...et sur le forum en même temps.
TOUT
SAuf
ton
CORPSA
et c'est Romain qui mieux que les autres l'a dit et montré
anti-corps
voilà
dans sa duplicité
l'anti corps
dans sa diversité
anti-corps
ce qui ronge la vie microbienne bactériologique
lieu du grouillement
le corps
ça grouille
spoil:
Projet non abandonné. Murissant lentement comme moi me déshabillant parfois
Et dans le même temps : J’hésite à glisser le curseur jusqu’à ce V, double cliquer (tapotement sur le pad) qui lance Civilization V. Comme pour s’assurer que tel est bien mon désir une fenêtre intermédiaire s’ouvre, rappelant ce qui se passera si j’exécute le programme. Plusieurs heures jubilatoires et vaines ; comme parfois est la jubilation, sûrement. Plaisir pour rien, sans but, bruit sourd de ce plaisir (Romain, penses-tu que le cri qu'on pousse dans la caverne, le faux cri dans le monde des apparences, cette ombre là qui se répercute contre les parois, penses-tu que malgré sa détresse ou sa joie, penses-tu Romain que ce cri là produit le bruit sourd du plaisir d'une partie de Civilization?)
Je choisis la difficulté maximum où l’ordinateur triche à outrance et moi parce que je ne veux pas me faire battre par l’informatique je triche plus encore « je mourrai le marteau à la main ». dans civilization chaque découverte d’une technologie s’accompagne d’une citation. Au moment de celle de la chimie ou de l’acier, l'italique citée s'affiche sur l'écran. Elle est de John Henry, refusant de céder à l'industrie peut-être. Je la fais mienne, luttant le clavier au doigt. je n'ai jamais lu le poème original de John Henry faisant à l'instant la recherche
Lorsque nos villes contiennent trop de population le mécontentement les rend improductives. Pour y pallier je construis dans les régions les plus septentrionales une fontaine de jouvence qui augmente le bonheur de l’empire. Les merveilles dites naturelles ne sont normalement accessibles que par le hasard. Mais je triche. Je vis le clavier à la main.
J’adore jouer avec les romains. Au stade de l’antiquité leur unité de mêlée, le prétorien je crois, est très supérieure à celle de leurs voisins. L'arme de siège, la baliste triomphe aussi de la catapulte plus ordinaire des barbares.
Je pense beaucoup à Romain lorsque mon écriture parvient dans ce genre de zones. Parce que probablement les territoires qu’il explore et donne à voir voisinent avec les miens. Autrement, d’autres périphéries, un centre dévié. Pourtant j’y reconnais du même. Qu’est-ce? Semblable manière de tatonner ; serait-ceci le point commun ; le mouvement de la main au milieu de la nuit nuit nuit.
Je lui fais une place curieuse, je ne sais si elle est généreuse, cette place, si on fait ainsi à quelqu'un qu'on aime. De le fixer, quelque part (et le laissant libre du reste de ses mouvements - je veux dire ses mouvements à l'intérieur de mon amitié) dans une sorte d'espace géographique.
Je débute aussi une action judiciaire contre ubereats pour les manquements graves et répétés à leurs devoirs tels que prescrit par le code de la consommation dans L212 ou L 612 je ne sais plus. A cette heure-ci, oui, dans ce qui se nomme encore Sans-titre 35. Année et demis comme au bar
Faire une enquête inspirée des détectives sauvages de Bolano. Nous cherchons ce que nous voulons selon nos désirs nos pathologies nos besoins nos espoirs
Cela donnerait du 12 novembre au 7 janvier, écrire, 55 poèmes, soit 76 pages, soit 2453 vers
la forme et le fond sont libres
j'ai seulement deux demandes - par l'idée d'en faire un petit recueil collectif à l'issue - essayer de faire, parmi votre production, un (ou plusieurs) poème composé avec en tête les mots suivants : écriture - réel - viscéral (ensemble ou séparés)
J'ai choisi, pour ma part, de rédiger tous les poèmes de mon enquête à la date limite prévue initialement.
Débuté le 7 janvier à 1h58, achevé de rédiger et d'insérer les "idées" multimédiatiques à 3h53 achevant sur mon document word de les insérer à 4h15
1:58 -> 3:53=> (insert multimédia)=>4:15
1.
Il y a cette stèle c’est devenu de la poussière on dit
y était inscrit le dernier vers du dernier poème
le vent
extraira de cette terre natale
souple heureuse
le liquide mystérieux
jaillit doucement
et la larme
et la rime
dans l’urne mieux
que funéraire
récolterai-je
ce doux pétrole?
2.
, ;
,
, .
,
?
3.
Chemin envers ce pays de champagne. Les cigarettes rangées dans la poche intérieure de l’imperméable. Les lunettes de soleil anti UV garantie UE. Le chapeau à bord plat, traité à l’insecticide pour repousser les moustiques porteurs de maladies mortelles. Le là-bas. Nouveaux parages, nouvelle vie.
C’est pour de vrai, c’est pour de vrai
c’est comme porter une cravate pour son premier stage.
4.
Le filet à papillons à mailles étroites que toute la poussière s’accumule ici et nos mains patientes, nos mains aimantes trouveront le dernier vers de l’ultime poème. On doit plus sérieusement attacher nos lacets.
5.
On a dit
le premier indice
on a dit
ce sera aussi le dernier
que c’est tout au bout du monde
civilisé
on a dit
cette expression là
et nous avons frémi
sans répondre
on nous a montré sur la carte
nous avons pâli
Nous sommes réels
c’est
plus loin que le mexique sauvage
plus dangereux que le loup amoureux
on a pâli
nous sommes viscéraux
6.
.Le repas a été frugal. Je m’habitue à manger peu, à heures régulières, je trompe la faim et moi-même. Les journées seront longues et denses. Il faut parvenir au but rapidement. Je crains le manque de nourriture.
Pensée : Un Dieu qui ne me mènerait pas directement au paradis ne mérite pas qu'on y croix.
7.
D’où vient la poussière
(plus loin bien plus loin mais à partir de là)
8.
Effroi. Il a fait une saison de givre d’un coup sec. Tous les hivers du monde se sont rassemblés en ce point unique. Tous les hivers accumulés, les glaciers, les fjords et les frigidaires.
9.
L’auto-radio perd le signal et se mélangent des voix inconnues. Je n’entends pas le bruit de l’eau. On a perdu le rythme sinueux de l’eau battante des villes. Clapote, clapote la vie ? Est-ce ceci s’approcher de la poussière ? S’éloigner des cours d’eau ?
10.
B B
B B
B B B
B
11.
Je ne sais plus rien. S’il y a lieu ou langage si quelque part outre-noir existe
l’outre-noir
du non-noir
le départ
de quelque jour que ce soit
n’importe
quelle aube
du Bleu
pitié
du Bleu
12.
Est-ce encore ma langue que je parle. Qu’articulé-je ma bouche bouge-t-elle
et laquelle trouverai-je
Je dis un mot à quoi je ne comprends rien.
Je dis un mot
inintelligible
Vite, vite
13.
AU SECOURS p
e
r
d u p e r
u
14.
15.
C’est moi ? Est-ce bien moi ? Paroles de malédictions, ô stupeurs, vous m’avez changé, que cette langue, ce visage, mon dieu, mon dieu. Si je passe la langue sur les lèvres moi encore moi. Aucun son ne sort aucun soi à moi même ne sort.
16.
viscéralement défait.
17
Morceau de moi. Débrisé. On dit
que je suis quelque part
sur ce passage fléché
une mèche je demeure
c’est moi que je perds et la recherche me cherche
me débute me perpétue.
18. ????
19.
EXISTER
SE PRODUIRE REPRODUIRE PAR LE TRUCHEMENT DE LA MUSIQUE LADAGGIO CE QUE TU VEUX CROIS
VOIL0 TU PERDS LA TËTE L4INCOSNCIENCE ENFIN TE PRENDS TU DISPARAIS SOUS LE VERBE LE MONCEAU DE LCINOMPRHENSIBLE VERBE tu ne comrpendras plus rien tu deviens ntelligible ti même langue morte tu te tutoies tu prends de la distance avec toi même le plus vite possible combien de minutes déjà de désertt tu as ainsi creusé hahahahahahaha
tu es devenu de l’encre transparente matinée de vide de rien de colere de creveure tu ne sais plus
ce que c’est que cette ie à toi tu es brouillon de toi même mais tu ne te recommenceras pas, tu cherches dans ta main derriere le crâne le bouton de recommencement tu cherches ton bouton power ton reset
et ça ne marche pas tgrsiuyzhgoiurghaI>GZ
TU CROIS FAIRE DE LA MUSIQUE
chantonner comme ça
23.
Suis-je l’enquêté ou est-ce moi qu’on investigue. Autour de moi des masques parlent et s’agitent dans un mouvement rituel je ne sais me prie-t-on maudit-on ?
Je ne sais combien de jours sont passés, si l’hiver même a changé. Le temps qu’il fait, je ne sais pas le temps qu’il fait, rien ne s’écrit, rien ne s’inscrit.
Quelque chose entre dans la peau.
24.
25.
seul
26.
Y a t il des masques ?
NON.
27.
C’est à n’y plus croire comme le désert peut débuter facilement dans une vie. N’est-ce pas la chose la plus normale après tout que voisine la poussière et le désert. Croyant trouver la pierre réduite néant où s’inscrivait le vers c’est au désert aussi et d’abord que l’on parvient. Dernier poème peut-être est-ce aussi tout un sahara à rassembler puis à trier.
28.
Je ne suis plus ni visage ni raison plus ma voix ombre et si je me découvre c’est un autre moi que j’aperçois. Les cours d’eau m’ont fui. Désormais je comprends. Ici, dans la périphérie, le pourtour et partout, l’eau heureuse parcourt le pays mais c’est mon visage qu’elle fuit, mon visage qui n’est plus mon visage. Comment j’ose dire je moi qui n’existes plus.
Il a fait un grand vent ce matin. L’espoir paraissait renaître. Je me suis servi deux fois du porridge. J’attends, tranquillement. Cette quête me plaît.
35
Je n’en sortirai pas.
J’arrache, j’effeuille mon visage
feuille à feuille comme un gâteau d’or
qu’on dessertit
des regards se posent sur moi
des regards de mort-vivant
je feins de ne pas voir
ceux qui me voient
36.
L’autre, B, qu’a crevé, m’a laissé bien en peine. Faisait dix degrés pourtant. A clamsé.
Depuis son périr, la solitude, là. Ce moment que ça a dégénéré que tout a fui par le filet à papillons ma vie d’abord mon visage aussi c’est sûr ma propre figure qui s’est évadée. Le nez, à côté, le nez quelle blague.
Moi c’est la langue, la voix et je me suis dissous dans l’ombre.
37.
Le poème, le poème, le poème
4400 fois
répéter le poème
qu’on n’a pas appris
qu’on n’a même pas trouvé.
le poème
comme la vérité
38 (146,66)
Langue, sèche.
Tant de désert
Une seule gourde.
39.
J’ai entendu j’ai entendu frémir une rime là au loin je suis sûr ça a fait un bruit d’oiseau mort ça a fait le bruit enfin
le premier vers
j’en étais sûr
tout seul même
il rime
c’était sûr
que la poésie ça débutait par là-a
rime
40.
Je vais revenir couvert d’or, ah ça, le pied bot peut-être et la main ensanglantée
j’ai tiré du rivage du marais un peu de cet or
c’est le début, ça débute, je sens
cette cicatrice le long de mon doigt
premier morceau de la stèle
41.
42.
n’est-ce pas toujours se chercher soi-même que ces départs, ces aventures, la traque réelle : ce soi-même qui s’efface ; ce soi-même dans les cratères, les dunes ou les déserts. N’est-ce pas la bien vaine quête de fixer graal ou poème son attention sur ces ailleurs. Diverti de l’essentiel et soi s’efface, se divise, perd visage, devient autre. perd perd perd.
43.
Ahahaha la gloire
la gloire
oh
44.
Pourtant, je me dissous. Petit cachet d’aspirine. La vie ce verre d’eau et moi dispersé.
Saute de fatigue la paupière saute la conscience. Me dédoublé-je en folie. La malédiction, cette douleur qui m’est entrée dans la chair et la démence avec elle.
45.
Où
suis-je
46.
Qui-suis-je ?
47.
Je ?
48.
C’est la plaie qui me guide, la trace oblongue sur mon doigt, la chaîne trouvée d’argent vrai c’est sûr ou de plomb saturnien pourquoi pas ah c’est facile je la suis la chaîne qui tremble au son de vérité.
quarante-neuf :
Intersection
50. stèle
51.
52.
Un dernier effort, c’est là, c’est au bout, je l’ai le mot secret, je l’ai l’aveu de la terre, de la stèle, je le tiens dans mes bras comme un trésor d’Ethiopie.
53. Insert coins
TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TdRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAeIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGaIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN d TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN TRY AGAIN
quand tu expulses nu le gosse nu quand tu sues séminal nu
quand tu coules nu transparente et gluante nu au sommeil
c’est au tour du désir
de crever sa ridicule mort
demeure
nu pourquoi
Alors se précipitent dans la lumière vive
les mains savantes gantées clac un coup glacé
ce drap jeté déjà
les yeux se détournent
ta nudité on y met fin
tu as un prénom
en quelques secondes
on a eu peur peur
qu’elle dure
que tu n’imprimes pas ton visage
dans ce suaire là
ne sait-on jamais que plus tard
tu deviennes un saint
il faut capturer ton visage
dans ce drap ancêtre
deux fois millénaire
de l’appareil photo
pour la nudité
tu vas devoir te battre
tu vas devoir te battre
toute ta vie pour la récupérer ta nudité
hein
on te protège de ton propre toi nu
on ne sait le pouvoir
ce dont tu serais capable si tu demeurais
exposé au vent peut-être à a la maladie aussi
aux saisons violentes
mais à la vie peut-être et surtout
dans le doux piaillement de
la barboteuse la grenouillère
et si mon corps ici s’épuise
qui devine
sous les mots
l’épaisseur de ma peau si m’écriant
sur la foule de papier
ce masque les mots
les pixels
toute cette ombre
nocturne le traitement de texte
ce petit truc qui clignote
trait vertical
à la fin du dernier mot écrit
qui te dit
encore
encore
savez-vous
la nudité cachée
la nudité dans les mots recelée
l’aveu du langage tu crois
haha
l’aveu du mot écrit
ta page tu crois
ah la farce encore c’est encore
une cale
recule
recule
recule
loin dans l’ombre
le secret
tu ajoutes
avec les mots
une épaisseur
une croute
surcouche
d’obscurité
tu ne vois plus rien
ton visage
ni ton corps
la nudité
tu ne t’en assures plus
on l’a mise à double tour
sous scellés
et tu ne la récupéreras que mort
quand le tissu dans la tombe
s’effilera plus vite que ta peau
soumis aux vers
ces autres chiens
avides
de ton corps nu
tout entier cette fois
Et je pense soudain à J. qu’on a mis soigneusement en morceau. On a découpé, d’abord, c’était l’habit. Découpé, enlevé couche à couche, patiemment, on a mis en petits carrés blancs dans une sorte de formol tout ce qu’elle fut oh, ce qu’elle fut banquière esclave des habitudes Dubaï même, c’est vrai. J., soigneusement, cruellement déshabillée pour jouir du corps à naître nu, fragile, gêné qu’on emporta dans un grand désert nue J. qu’on prit, qu’on tordit il fallait attendre que le corps soit tout à fait nu pour tordre essorer cette vie et tu as pleuré ce corps nu et ce corps lumière ouf de justesse redevenu lumière lumière jamais perdu corps nu éclate éclatant soleil en cette saison de détresse.
Je pense à Léopoldine qu’on épuise deux ou trois heures la nuit dans cette maison de Romainville puis on dit dégage ton utilité c’était ton corps nu le dégonflement de mes paupières dans l’usage de ton corps
nu
ah serpillère et tu retraces
mal habillée
pressée
les yeux je ne sais pas
des coquards peut-être
des larmes c’est sûr
traversant tout ce chemin
pour retourner à staligrad
la nudité abîmée
gâchée
le corps nu pour exercer
la souffrance
je pense à saint sébastien se tenant devant je ne sais plus quelle ville Sienne c’était je crois percé de flèches crucifié sa nudité ses larmes de martyr pour garder de la peste la ville à mourir
sur la nudité quel pouvoir parfois on exerce
je pense à moi
expirant parfois de plaisir
le corps
nu tendu
frottant ou soufflant
ma langue mon visage
mes ongles
mon centre mes extrêmités
composent tout autant
mon corps nu
ravi
je ne suis pas plaie infiniment ouverte
à la douleur
je suis brèche dans quoi entre
tant de joie le monde entier
la vie
à partir
de là.
si
si je vous montre
en vérité
non mes mots
mais l’effroi nu
de moi-même
visage
puis torse
tous les poils
mis en scène
exhibé
nudité recroquevillée
exhibée
Au sens de la loi, ma nudité débute si j’expose de moi mes parties génitales, étendue, pour le cas des femmes à la poitrine telle que sexualisée par le code pénal dont nous n’ignorions de la perversité mais qui, à chaque article, c’est à dire dans ce foutoir par centaine, ne cessent de nous en faire l’heureux rappel. Ma nudité s’accomplit au sens social, pénal et moral par l’exposition de mon sexe à moi, dressé, mou, humide, sec.
Gardé-je voilé l’étroite zone et de justesse échapperai-je à 222-32
Mais le visage ? Le visage ah ça doit rester nu et visible, ça, R645-14 même. Ca rugit dès le départ, ce R, là menaçant comme un grognement de flics. Et gare à toi ! On peut t’arracher un oeil si tu te crois le plus malin. Le visage, le visage ça reste nu, éclatant, on doit te reconnaître partout où tu passes et toi même si tu veux rester discret, ne pas te faire apercevoir, que les passants ni les caméras de sécurité n’emprisonnent ton image, ton précieux visage, ce par quoi tu te dis, à la fin de la journée, c’est bien moi, ah si tu veux échapper à la capture, à la multiplication de ton image, déformée, accusé, si tu veux y échapper sache que c’est un délit, une infraction, que tu peux perdre un oeil, ou une main, on t’aura prévenu, ne t’obstine pas. Ton visage ne t’appartient pas, il est à tous, même à moi. Alors je te fixe dans la rue, insistant, ne t’échappe pas, même au carnaval je te guette du coin de l’oeil moi j’en ai deux, tu vois, parce que je m’expose comme il faut, aux appareils photographiques, aux caméras de sécurité, au soleil et toute la lumière du monde ne vit que pour moi. Le reflet lumineux des averses, c’est pour ma gueule, les mornes soleils et la curieuse illumination des nuages gris, pareil. Alors, toi avec ton masque
toi
toi n’oublie
pas ça Rugiiiit.
Je suis le voisin nu, celui qui ouvre les rideaux, sans s’en apercevoir, ainsi qu’il est né.
Baîllant sans gémir dans la lumière éclatante du soleil ou la lumière bizarre des nuages gris écrasant ou le reflet lumineux des averses.
je m’exhibe
vous ne savez pasf
si je porte sur moi
le scandale
A 7 ans, circoncis en même temps mon frère, lui 3 ans de moins.
Sofiane, le fils de Zakia, devait y passer aussi
la peau surabondante
ôtée d’un coup de couteau
je ne sais où a passé ce morceau de mon moi nu
peut-être le cherché-je dans les peaux les corps
dans la chambre à coucher au miroir recomposant
cette partie inconnue dont je sus être le porteur
le mot décalotté dans la nudité crue
je ne me souviens pas
Zakia demandait pour rassurer son fils
si nous pouvions montrer notre bite
au bout rose non encore usé par le frottement
de l’air du slip du caleçon. Yannis, mon frère, refuse d’un non définitif
surpris même qu’on lui demande ceci
et moi j’acceptai
déjà goûtant
le plaisir
du déshabillement Zakia demandait si nous pouvions montrer
une fleur qui a poussé d'entre les lézardes du béton, un sourire qui ressemble à une brèche. Des pétales disloqués sur les pavés à 6 sous. J'entends la criée, et le baluchon qu'on brûle. Myself dans un monde de yourself.