Roman 2 - L'enfer
Il devait chercher un emploi, on l’incitait à chercher un emploi. Il fallait.
La médecin, la psychiatre s’il faut le dire avec précision et dégoût, ne pensait qu’à son insertion professionnelle. Il allait toujours assez bien, son état suffisait toujours pour sortir du protocole de soin et des aides sociales afférentes. L’emploi, contre-point matériel à la chimie bizarre du traitement. Touche finale de l’hygiène mentale. Cerveau lavé, poncé, rétabli ; sorte de taxi propre, révisé, qui désormais doit faire tourner à l'infini son compteur.
Il pensait à ingérer toute une boîte de Xanax.
« Insertion professionnelle » ce syntagme répété à l’infini comme seule issue possible et durable à la démence progressive. Insertion professionnelle, répétée avec toutes les inflexions possibles de la voix. Autoritaire, douce, encourageante. On ne savait pas à la voix tant de registre. Voix. Mais. Insertion professionnelle. Par une sorte d’acte manqué institutionnel, la structure vers laquelle on le dirigeait s’appelait SPASM. Il ne concevait pas le travail autrement.

« Insertion professionnelle ». Il se plaignait auprès des autres thérapeutes de l’insistance de la psychiatre. La stupeur et la détresse le privait de toute initiative, de toute ébauche de volonté et la psychiatre et à travers elle la grande machine administrative; répétait pourtant, trouve un travail, un travail, un travail et le mot, l'objet, le mot écrit, travail le mot prononcé travail lui provoquait désormais de violentes attaques de panique, se supperposait en tout, se déchiffrait partout.
Un mot répété en boucle se transforme rapidement en une indéchiffrable vibration de l'air.
Nous avons tous fait l’expérience de cette dissolution du sens à force de redites. Il en allait autrement pour le mot travail dans le bureau de la psychiatre. Prononcé à l'infini, sa signification enflait et envenimait et si l'air vibrait au contact de ce mot, travail, le mot travail digérait tout l'oxygène de cette vibration.
Alors le mot, le mot travail qui ne référait plus à rien se suffisait à lui-même, devenait sa propre fin. Ce mot concourait désormais au mal, s'insinuait traumatisme et nausée.
Comme si le travail, le travail salarié constituait l’objectif unique de tout individu civilisé. Comme si, déjà, le travail s’assimilait au travail salarié qu’il n’en existait d’aucune autre sorte. Qu'ainsi, l'artiste des rues ne travaillerait pas, sauf s'il devient Jean Genet, qu'ainsi le bénévole qui sauve de la faim et du froid pourtant, ne travaille pas, qu'ainsi la mère élevant ses cinq enfants ne travaille pas et que cette liste s'étendrait à l'infini.
Cette idée de travail, conditionne, un certain mode de vie. Le suppose et le produit. Cette idée du travail...
Comme si entre la dépendance économique aux minimaux sociaux et le CDI ne figurait aucune variété d’occupation : comme si entre la solidarité nationale et le travail n’existait rien.
De l'art on pouvait parler comme d'une blague ou d'une fiction. Les artistes, pour la psychiatre, devaient appartenir au régime des hallucinations collectives, de l'expression fantasmatique du refoulement.
Une de ses amies, instable psychiquement, à laquelle n’était officiellement attribuée aucune pathologie mentale avait reçu :

Obsession. Partout. Les mêmes prétextes pour encourager au travail, sans prise de distance. L'environnement humain d'un hypermarché E.Leclerc où les pauses, mesurées à la seconde près, font les caissières se pisser dessus.
Là où ça sent l'urine ça sent l’esclave.
***
En quittant l’hôpital de jour, il passe à la bibliothèque municipale. Se dirige vers le rayon poésie. Rangée de crève-la-dalle, de délaissés, de paranoïaques pourtant ici, ordonnés, cornés, tachés à force d’emprunts. (photo avec attila jozef, dans son ventre, là, représenté affamé, se verse tant et tant de mépris ; jusqu’à plus soif.
S’il avait fallu croire dès ce temps là les psychiatres, les normalisateurs&négateurs nous aurions peut-être des voitures volantes peut-être une colonie sur Mars mais pour l’âme humaine, la poésie ou la musique seulement les affichages publicitaires. Peut-être n’en serions nous pas désolés, peut-être même l’art et les artistes sont-ils un poison dispensable. Une sorte de trait d’union toxique entre l’animal et le surêtre.
***
Il faudrait se résoudre à cette croyance absurde ? Se résoudre, jusqu’à sa propre négation, que la détresse pourrait se dissoudre dans le contrat de travail ? Que le salaire viré le 27 du mois sauverait de la détresse ? Que le CDI protégerait des démences, que désormais aucune corde ne saura s’enrouler autour du cou ; qu’aucune lame ne pourra plus trouver la veine ; qu’aucune surabondance de benzos ne sera plus mortelle ?
Ce qu’on lui promettait c’était la mort à pas lents. L’ennui fonctionnel, le pourrissement attendri. Il ne s’agit pas, dans son cas, de moraliser le travail, d’avoir sur le boulot un avis général et péjoratif. Il admettait trouver un charme certain aux slogans de 68 "ne travaillez jamais". Son refus, pourtant, était sans lien avec une position politique - sauf à faire de son suicide une question politique.
On l’enjoignait à trouver un emploi et sur lui pesait la certitude de la mort à venir.
Antoine, lorsqu’on lui disait que tout travail était affreux, répondait que, tous les mois, la somme sur son compte lui disait le contraire. Peut-être c’est vrai. Peut-être le bonheur commence le 27 du mois. Que le docteur ne veut que mon bien.
Toutes les démences ne méritent pas l’internement psychiatrique. Il existe des structures ambulatoires appelées « hôpital de jour ». Les patients, après un entretien avec un médecin, peuvent y entrer ou s’y inscrire. On leur propose des activités culturelles ou ludiques. Des repas collectifs. Une sortie au cinéma, la visite de musées, des jeux de société…une sorte de centre aéré des malades modérés. Certains patients alternent leur présence entre l’hôpital de jour et l’hôpital psychiatrique en dur. Celui de l’enfermement, de la surveillance, de la privation de liberté, de l’absence totale de moyens et des violences plus ou moins grandes plus ou moins constatées.
Bertrand, le visage long, les lunettes sur le nez, deux mètres, cent kilos collectionne les étiquettes des bouteilles de coca-cola.
Je lui demande s’il continue sa collection il me répond oui il me dit aussi qu’il les a jetées à la poubelle.
La collection ne consiste pas, pour lui, à constituer un stock. Il n’entasse pas. Tout tient dans le geste de réunir et non dans celui de conserver.
Il vit dans un foyer dédié aux personnes mentalement déficientes. Des éducateurs, formés à la gestion des adultes, organisent la vie du foyer. Un jour Bertrand m’annonça tristement "l'éducateur a pas voulu me donner l'étiquette pour ma collection"
Je ne comprends pas ces cruautés gratuites.
De l'hôpital de jour la tranquille tiédeur menace.
"Au dessus des citoyens s’élève un pouvoir immense et tutélaire qui se charge seul d’assurer leurs jouissances et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux” (mettre ça sur une photo de tocqueville mélangée à macron ou qqun comme ça de plus durable)
Mais un danger pire, plus insidieux, d’une autre sorte en vérité : se confondre avec la maladie. Devenir, ce que j’appelle contagieux à soi-même faire se multiplier le mot de la maladie à l’intérieur de soi, se laisser envahir par elle et se présenter, désormais, avec elle. Comme un titre nous précédant et nous annonçant. Comme Docteur mais en fou. Le faire inscrire sur sa boite aux lettres.
Contamination accrue par cet environnement consacré exclusivement aux soins psychiatriques. Où l’on vous simplifie à l’extrême où vous voilà classé, rangé irrémédiablement du côté de la folie...sauf en cas d’emploi salarié.
- Je crois que c’est prématuré…parler d’emploi quand parfois j’ai envie de crever, quand mon humeur instable me donne des nausées…ou bien une énergie à renverser le monde
- Mais sans projet vous êtes dominé par vos variations d’humeur. S’inscrire dans le temps long…ça permet de plus être conditionné par ça. Ca fait deux ans et de ce côté là on voit aucun progrès.
- y a pas eu six mois de continuité dans ma vie depuis dix ans. L’absence de progrès…oui dans mon humeur pas dans mes projets
- le travail pourrait vous l’amener. Le travail c’est la continuité. Une responsabilité envers les autres. L’insertion.
- Oui mais ça c’est un discours que j’ai surentendu. J’ai déjà bossé et on m’expliquait que la dépression serait atténuée par le boulot, la répétition, l’ordinaire. Et moi je me suis barré après 17 mois. Sans prévenir personne.
- Ici vous êtes accompagné, c’est plus progressif…il y a de l’aide en cas de secousses.
- Ce n’est pas la question. Vous avez de bonnes raisons d’y croire. On a toujours de bonnes raisons. Tout le monde a toujours de bonnes raisons. Oui, dans une structure de soins on imagine bien des techniques plus adaptées… je suis pas le premier patient concerné ni le dernier à être en résistance…ça oui je le sais bien.
- Bon nous en parlerons une prochaine fois.
- Jamais, je ne le le prononce pas ce jamais. Je baisse la tête. Au revoir bonne journée a bientôt.
La douleur de l’affaire c’est de se sentir considéré comme une statistique à déplacer d’une catégorie à l’autre. A qui fait on face ? Une soignante ou une conseillère pole emploi rémunérée au taux d'employabilité de ses patients ? L’importance c’est quoi ? Guérir ou occuper un emploi, c’est à dire avoir l’apparence de la rémission ; geler la maladie en soi et la laisser à la merci de n’importe quelle obscurité ?
Le projet ce n’est pas de rétablir les aptitudes du patient afin de lui permettre de s’auto-déterminer et de choisir patiemment, précisément ce qui lui conviendrait ; il ne s’agit pas de le réétablir dans son libre-arbitre mais de le faire dégager de là…
Devenir, soudain, je veux dire de la plus explicite des façons, sans les dissimulations habituelles, devenir oui d’un coup là, en pleine lumière psychiatrique, une catégorie et non un individu ; un anormal à déformer en à-peu-près-normal.
Il y a toujours urgence. Urgence à s’en sortir, par n’importe où, par n’importe quoi. Urgence à n’être pas ici. De pôle emploi à l’hôpital psychiatrique.
Urgence, oui, urgence du malade, du patient du suffoqué, urgence à vivre pour lui, urgence à cause de ce que demain se présente toujours incertain.
C’est à se demander ce qu’il adviendrait s’il avalait une pleine fiole de poison. Que penserait-elle ? Que c’est toujours l’urgence le SPASM, le CDI, les ailes retrouvées ? Se sentirait-elle coupable alors de ce corps mort ou ayant tenté la mort ?

Beaucoup de malades comme beaucoup de pauvres ressentent une honte immense à leur situation. Il est rare que les patients indiquent leur « titre » de malade et aussi rare qu’il le leur soit demandé par d’autres soignés. Notre simple présence démontre notre maladie.
L’hôpital de jour du centre médico psychologique (18-20 Rue de la Tour d'Auvergne, 75009 Paris) accueille, chaque jour, ses patients. Parmi ceux-là : Martin. Martin ne paraît pas, aux premiers abords, privé de raison. Il converse, sans anxiété manifeste avec chacun, donne son avis, écoute celui des autres. Rit de ce rire social et faux des gens de raison. Martin apparait, à mes yeux inexpérimentés, comme un être socialisé, parfaitement intégré, capable d’interactions normales et banales ; ainsi sa présence m'étonne et doit avoir des raisons.
Martin porte toujours un polo lacoste - de combien il en dispose je l’ignore - et, sur lui en permanence, un parapluie. Un de ces petits parapluies noir gardés dans un étui de toile et qui se déplient plus largement qu’on ne l’aurait cru. Dans ce siècle d’été jamais je ne l’ai vu s’en servir. Dans ces recoins de chaleur des orages surviennent, c’est vrai ; rarement cependant. Prévisibles, aussi. Annoncés par les baromètres-smartphone. Indifférent à ces modes prévisionnels ; Martin garde son parapluie.
Ce comportement, dans tout autre contexte, paraîtrait une précaution amusante et toutefois de bon aloi ; une fantaisie d’un aloi le même.
Or l’excentricité, la différence, l’étonnement ; bref tout ce qui échappe à une hyper-rationalité, devient ici une anomalie. Le parapluie de Martin dans ces mois de juin-juillet est anormal. En toute logique le parapluie est utilitaire son usage, parer la pluie, épuise son sens ; il se réalise totalement dans son utilisation, sans résidus. Il n’y a rien à en tirer d’autre. (Sauf pour quelques freudiens voyant en tout objet plus ou moins phallique le signe d’un Oedipe mal résolu et d’une analyse longue et difficile et coûteuse).
Martin garde ce parapluie en plein soleil - non déplié ; non « en usage » ; vigilant cependant . En plein soleil pour qui fréquente - en patient - l’hôpital de jour ce fait signe vers la folie, ce indique - au sens d’indice criminel - la folie, la rend possible, en laisse deviner le commencement. Ce parapluie devient symbole, mystère à élucider - psychiatriquement. Son sens, parce que c’est Martin qui le porte en plein soleil, excède désormais largement sa fonction. Quelque chose, du trop loin, de l’étrange, de l’ailleurs, encombre cet objet. Chargé de discours, lourd maintenant le parapluie que Martin, au bout de sa main, agite.
La présence des individus ici présuppose toujours la démence. Chaque acte se rapporte à un comportement normal à une rationnalité modèle. Il y a un invincible préjugé de folie. Ce qui ailleurs : Névroses, psychoses, angoisses et tout le lexique des souffrances morales, touchent chacun. Partout. Ici, ceci devient TOC, bipolarité, border-line. Tout est qualifié donc jugé donc traité donc effacé contenu. Le parapluie de Martin est un artefact de la folie ; par lui Martin est fou.
Le ton général narratif et neutre que je prends est fallacieux ; prétendant synthétiser ici le discours clinique. Je suis celui qui regarde et soupèse ce parapluie, je suis celui qui confronte Martin, portant son parapluie en pleine chaleur, à une normalité sociale : le parapluie ne se sort que sous certaines conditions. Sorti en dehors de ces conditions - ciel nuageux, gris, pluie, orage, indications météorologiques - saille une étrangeté. Cette étrangeté est de la folie de la quasi folie dès lors qu’elle concerne un individu appréhendé par une catégorie psychiatrique. Bref un abrégé de ces topographies de la déraison : DSM et CIM.
C’est moi qui démembre Martin, moi qui isole de lui des parties qui doivent être caractéristiques de la folie - sinon pourquoi sa présence ici avec son air de tout à fait normal ?
Au déjeuner que nous prenons en commun j’observe parfois Martin qui garde son parapluie sur les genoux. Sa main tremble régulièrement d’un spasme intraitable que son visage ne laisse paraître. Si à ces instants ses mains demeuraient dissimulées personne ne pourrait lire sur son visage impassible ou souriant (ou d’un impassible sourire) ce qui le traverse (et peut-être le traduit?). Il se nourrit peu - n’est pas maigre - choisit sans logique les aliments qu’il ingère. Jamais je ne sais s’il ne le fait à des fins de conformité sociale - donc de dissimulation - donc d’indices, encore, de sa folie ; mange si peu, son parapluie sur les genoux.
De quoi le parapluie de Martin exposé au plein soleil est-il le fétiche ? Vers quel monde intérieur ce parapluie fait-il signe ? Ou quel ailleurs par l'objet médiatisé ? Jamais je ne le saurai. Lui demandant obtiendrai-je une réponse ? Cette réponse et cette demande ont-elles un quelconque intérêt ?
Désormais je pense à Jean-Hugues, l’oncle de Marie-Anaïs, toujours sociable souriant, dragueur plein de projets mis à l’ouvrage. Echouant, recommençant. A qui tout sourit et tout dépérit. On pourrait le croire, à observer sa contexture, comme un être sans angoisse - ce qui ne préjuge pas de son intériorité. Or à lui parler plus longtemps altéré - libéré ? - par l’alcool ou le cannabis c’est une fragilité comme les autres. Non, fragile en constance, mais révélant que ces choses là, ces actes grandiloquents ont pour lui, aussi, un coût. Plus capable que les autres d'assumer les risques sociaux
mais courbé, lui, aussi par le poids de l’action ou de l’audace. Pour lui aussi c’est dur. A quel point faut-il que ce soit dur pour devenir patient de l'HDJ ?
Nous sommes tous des Martin conservant un parapluie en plein soleil haha.
***
Comme souvent, la honte force les patients à accepter des propositions insupportables, déplorables et inadaptées. On envoie Corinne, qui est intelligente et débrouillarde, en ESAT. Structure de réhabilitation par le travail, à ce qu’il parait. Elle voudrait apprendre la couture. Se former à quelque chose qui lui plairait un minimum. Elle emballe des paquets pour Amazon. C’est ça qu’on lui propose, par ça qu’on veut la réinsérer. Elle a un poste aménagé c’est à dire qu’on l’éprouve moins que ses collègues, je crois que ses journées s’achèvent plus tôt et qu’on lui permet davantage de pauses. Je suppose qu'un encadrant l'accompagne dans ses missions.

Conditionnement. C’est ça le job qu'on lui confie. Du conditionnement. On croirait parfois que la langue nous jette de grands signes de phares, conditionnement, spasm et nous ne voyons rien de ces alertes.
Alors, main d’oeuvre bon marché, subventionnée, plus ou moins efficace mais on s’en fout. La loi oblige les entreprises à intégrer un quota d’handicapés de personnes en situation de handicap…alors toute chose comptable mesurée c’est rentable. Corinne est le produit de ces calculs. Elle emballe les paquets pour Amazon, Amazon est philantrope et sa générosité exemptée fiscalement.
Corinne se convainc que c’est pour son bien mais tous les deux mois elle revient à l’hôpital. Je me demande comment ces variations de situations sont traitées administrativement. Si on la re-range dans la catégorie ratée, s’il en est une spéciale "presque" pour ceux qui échouent de justesse ou si on s’en fout, on fait comme si de rien n’était, on demeure réhabilité dès lors qu'on en a fait la preuve une fois. La langue administrative connait bien des tours pour dissimuler la réalité ; pour s’assurer de ses succès. Se dire, à la réunion interministérielle pour l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap « on est sur la bonne voie »
(ici remettre la citation tocqueville avec point d’interrogation)

Je lui fais écouter Booba :
Tu voudrais que j'taffe pour le SMIC ? Garde la pêche !
En voulant chercher une citation du poète Raymond Carver, j’ai tapé sur google : « 50 ans aucun emploi poème » qui étaient les mots approximatifs du poème. Tous les résultats ou presque menaient au travail, à comment avoir un travail après 50 ans. C’est le destin, encore une fois, de l’être civilisé. Après 50 ans cependant, l’emploi parait chose un peu plus inaccessible…un accès restreint.

« J’ai 45 ans aucun emploi imaginez le luxe que c’est
essayez de l’imaginer »
Voilà la citation.