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16 novembre 2010

Faim.

Je trouverai bien dans mes faims
Une main de charité
Douce
Comme la caresse d'une mère
Qui m'offrira une béquille de pain
Un drap de soupe chaude
Pour couvrir
Ce corps
Malade
Glacé
De 
Poésie

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28 juillet 2010

Aimer.

Mourir : quel mot étonnant. Il est au bout du langage.

23 janvier 2014

Le café brûlant

Bien enfin tu rentres
Je trouverai d'ici ton retour des poisons pour t'enlever
Des complices et des chambres sombres
Où hurler le prénom
Un endroit de sauvagerie ah enfin
Le café brûlant et la bouche sur la bouche.

31 janvier 2014

titre

 

Tout à l'heure l'emploi comme un feu refroidi ou sans danger poser les mains

siècle étrange et raté où le feu sans douleur sur la vie passe

âme ratée ce costume froissé

sentant l'obéissance et la fin de l'amour

un parfum éventré

20 mars 2014

humanité

l'humanité reconnue

par où l'on tremble et pâlit
et
ce tremblement là
cette pâleur encore
l'humanité même

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7 décembre 2007

You

Le fourreau de ma folie.

8 décembre 2007

sourire.

Le sourire dans un camp de concentration. Amaigri. Torturé. Efflanqué. Mais bien vivant.
Je souris dans un piège à rats.

9 décembre 2007

Je respire l'asphyxie.

J'ai tanné le silence pour m'en faire un lourd manteau de cuir. Ou un habit de larmes. Le bagne de ta folie.
Mes majuscules traqueront tes ponts finaux, tes points vitaux.
Je respire l'asphyxie.

11 décembre 2007

Avenir.

Dans ses ronds yeux de cristal bleu, je lirai l'avenir.

10 septembre 2009

Immoralité.

"Je suis un gosse très morveux, très délinquant. Pas au niveau d'un Genêt mais je me débrouille dans l'immoralité"

Moi.

23 novembre 2009

Coup de feu dans le noir.

J'écris avec de la poudre et des balles.

26 décembre 2009

La foule.

Si je m'exclus de la société des hommes, ce n'est pas tant pour me garder de sa médiocrité, c'est aussi pour me préserver de ma propre vanité.

26 juillet 2010

fade enfer

Le quotidien, ce fade enfer aux murs mous, indistincts, à l'horaire souple et aux matons souriants. Je rêvais du bagne brûlant de la Guyanne et des pierres chaudes de Cayenne, je rêvais de ces bras taillés dans le bois des criminels, qui ont la face plus dure que le mal, et plus grave que la loi.

5 août 2010

mourir

Quelle chose étonnante que mourir, que de s'unir avec
ce mot qui se tient tout blême à l'autre bout du langage.
Sa froide extrémité.

12 octobre 2010

.

Je n'en peux plus.

19 octobre 2010

La fin des temps.

Tantôt sonnera l'heure où le divin hasard,
Où l'auguste vertu ton épouse encor vierge,
Où le repentir même (oh ! la dernière auberge !),
Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard !

 

 

Baudelaire - Les fleurs du mal - L'Horloge

1 janvier 2011

Décombres

Les cendres de
Décembre
En ont fini
D'ici.

2 juillet 2011

qui a les yeux clairs me chante sa

qui a les yeux clairs me chante sa vie.google7a14aed599f1f409

4 juillet 2011

M.

Je t'aime comme un enfant ; un enfant doué.

11 septembre 2011

Avec élégance.

J'ai assez  de costumes sur mesure, de chemises bien coupées, de  veston parfaits et  de bouteilles de  champagne pour être élégamment malheureux.

4 octobre 2011

Poète, ta gueule.

Le poète n'a pas de jolis yeux, mais des doigts étranges. Son visage réel est tout entier contenu dans ses paumes.

11 novembre 2011

Tara

Tara a des yeux bleus, on dirait que l'infini est venu y mourir.
29 novembre 2011

Perdre la vie

Je suis parti mourir mais je n'avais pas pris ma vie.

30 novembre 2012

Maintenant je joue au mort.Artiste, pf, titre

Maintenant je joue au mort.
Artiste, pf, titre d'ivroge, d'infirme, titre de raté. Accessoire stylistique du mort de faim, litote de la misère.

1 décembre 2012

A n'avoir que toi d'horizon

L'amour est une forme -la plus hésistante, la plus nécessaire- de perfection.

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  • une fleur qui a poussé d'entre les lézardes du béton, un sourire qui ressemble à une brèche. Des pétales disloqués sur les pavés à 6 sous. J'entends la criée, et le baluchon qu'on brûle. Myself dans un monde de yourself.
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