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vieilles choses eparpillee 2006-2011
1 janvier 2011

Décombres

Les cendres deDécembreEn ont finiD'ici.
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28 décembre 2010

Lettres à l'outrage.

Tu as les yeux clairs des premiers amours, et les jambes pâles et invisibles qui rappellent auxreins combien ça brûle un corps humain sous les engelures de décembre, Paris résonne de tavoix : ce sont tes pas qui tonnent sur le bitume anodin de la ville...
20 décembre 2010

Almanach 2

Je regrette de n'avoir pas connu le temps où les putains étaient des femmesPlus habiles que le fatras d'une foule d'inconnue. Où l'on tarifait mieux l'amourQue le sexe, dans des culottes aux chiffres béats.Je regrette de n'avoir pas connu ces putains,...
8 décembre 2010

Les almanachs

Je connais des femmes qui ne connaissent pas d’hommes. Qui sont irriguées, disent les astres, par des solitudes viriles. Des solitudes aux mains de musc, le matin. Qui, aux premières aurores, disparaissent comme des étoiles perdues dans un jour naïf....
30 novembre 2010

Aux épouses

Pour écrire j'ai besoin de prétextes.Ces prétextes ce sont des femmes. Des femmes haïssables,aimables, des qui ont les yeux clairs des déroutes, celles qui ont les cheveux sombres des linceuls. Je me nourris d'elles, et quand je les ai bien bues, que...
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27 novembre 2010

Lettres à la haine : n°1 - Mot pour Emilie D.

En moi tu remues les haines de celui qui a eu faim. Il y a tous ces corps perdus, brisés de supplications qui prennent le mien pour amplifier des plaintes. Je ne t'écris pas ; je t'outrage. Tout ce que tu es je le maudis en des prières inventées pour...
16 novembre 2010

Faim.

Je trouverai bien dans mes faimsUne main de charitéDouceComme la caresse d'une mèreQui m'offrira une béquille de painUn drap de soupe chaudePour couvrirCe corpsMaladeGlacéDe Poésie
14 novembre 2010

La confession

Quand j'eus 13 ans je rencontrai le corps du crime. .Il s'appelait Marguerite et sa peau fanait, chaque jour, chaque heure la flétrissure semblait s'emparer de ses varices. J'avais 13 ans d'innocence et de fièvre et Marguerite me faisait lire Kafka en...
13 novembre 2010

Tiffany 27/09/2010 - Premiers mensonges.

Tiffany 27/09/2010 - Premiers mensonges.
Ce n'est jamais en vain que je saisis un nom qui s'imprime dans le velours douloureux d'une mémoire. Ce n'est jamais en vain, dit la grande aiguille aux formes de tanins, que je charrie des morts, et que je rapièce des hommes. La bile est le ciment des...
12 novembre 2010

Dette de nuit.

Lettres à Maria-Elena : Mes délires nocturnes me reprennent. Je me pare de nuit, je mets ces grands voiles autour de mon corps, je les agrafe comme des robes de cocktails. C'est parce que l'on se recroise que la nuit -le noir- se répand encore dans mes...
5 novembre 2010

Mirjam La personnifiée

fais attention à toi, je suis très sérieux, mon amour porte un costume et son col est raide, droit, fier, fais attention à toi. Tous les matins, il déclare, et se regarde dans le miroir pour recoiffer ses gestes, pour ordonner ses intonations, son salaire...
2 novembre 2010

Elle.

Elle, que je ne nommerai jamais, m'offrait son corps comme une friandise, ou une consolation, les soirs tristes où mes vingt ans battaient plus fort qu'à l'accoutumée dans ma poitrine. Elle se déshabillait alors, dans un geste de mère qui vient prendre...
30 octobre 2010

Vrai, je suis un désert.

Je veux guérir d'une plaie imaginaire. J'y renverse des litres d'alcool Et des prénoms de femme Pour cicatriser Une voix de fillette sans vie. Je veux sécher ce qui n'a jamais pleuré Et éteindre Des feux Qui n'ont jamais Brulé. Certaines idées Font mal...
29 octobre 2010

Les poètes ne pleurent plus, ils écrivent.

Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes. Toute lune est atroce et tout soleil amer :L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer ! Poésies (1870-1871), le Bateau ivrede Arthur Rimbaud
27 octobre 2010

Tiffany

Tiffany
Il y a dans l'air des odeurs, tout un cortège de parfums qui avancent, processuelles, courbant les mains, inclinant les veines comme des cordes de pendus ? On dirait des paysages qui désaltèrent d'images une rétine d'enfant, sa pupille se délie et écarte...
25 octobre 2010

Grenoble, la nuit

Les villes froides Ont des museaux De Pierre. Et de grands Yeux de phantasme. Les trottoirs sont bavards Et assoiffés.Je partage mes rires Déployés en liqueur. Ici. La lune est un œil Qui tache la solitude. Ou La corrompt. Je suis couché dans le bruit...
24 octobre 2010

Les délires, la nuit.

Si proche, sanction et scansions, qu'on croit l'une et que la deuxième déjà dans ses rythmes de tambour déchirent sa peau d'iguane et d'animaux de funesterie Il y a des bréviaires où la mythologie s'est faite une place avec le rire. La mythologie faisait...
23 octobre 2010

Le pleur des vents sauvages.

A toutes celles qui m’ont briséje dédie l’effort. « Ils ont voulu t'avilir ou t'honorer. Et qu'importe, tu les as tous enterrés, ces hommes, et tu en baises le front de Paris, Place de la Concorde, quand tu vois des autos embouteillées qui forment le...
19 octobre 2010

La fin des temps.

Tantôt sonnera l'heure où le divin hasard,Où l'auguste vertu ton épouse encor vierge,Où le repentir même (oh ! la dernière auberge !),Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! Baudelaire - Les fleurs du mal - L'Horloge
12 octobre 2010

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Je n'en peux plus.
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  • une fleur qui a poussé d'entre les lézardes du béton, un sourire qui ressemble à une brèche. Des pétales disloqués sur les pavés à 6 sous. J'entends la criée, et le baluchon qu'on brûle. Myself dans un monde de yourself.
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