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20 décembre 2016

Sois fauve éconduit

Le monde qui me fut possible presque

c'était à condition de cette main là

cette bouche cette nuit la suivante

l'autre encore feu roulant des

visages 

ces mêmes

toujours changés

Prénom

Prénom'

Jusqu'à l'épuisement

alpha bêta

3,14etc

de toute la grèce antique

l'épuisement de Socrate

résigné

main tremblante

qui n'écrivit rien

Mais les visages ne vinrent pas

foule herbes folles sauvages

les visages qui étaient

du désert les sources

engloutis si tôt vus

j'étais l'altéré

cet appétit de bête

inutile 

ces dents

ces mains inutiles

cet être de carnage

qu'on est

qu'on porte

qu'on doit être

sinon

pourquoi les dents

pourquoi les ongles

sinon pourquoi

l'oeil qui désire

et le pied qui foule

redresse toi

brosse toi

sois

fauve

éconduit 

par la proie

 

 

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20 décembre 2016

Le crachat le baiser

Je sais que je sonne

 

Comme un fou somnambule 

 

Arraché à sa rêverie

 

La robe de chambre

 

Balançant 

 

5 heures du matin  

 

Au milieu de la rue devant le rideau métallique, la conscience/

 

On croirait même que tout je l'érige en volcan flambant 

 

Roche fusion métamorphose des pierres chaudes etc

 

(Ce n'est pas le cas) 

 

 

Je réserve ma part d'amour aux gens qui me sont chers 

 

Pour le christ à la bouche tordue 

 

Deux mille ans sur une croix 

 

Ce n'est pas de l'amour 

 

Cet amour

 

Barbelé(avec son brevet d'aptitude il dit la bouche déformée par le cri ET son Pere qui l'abandonne encore)

 

Lui qui aimait l'amour et le croyait voir en tous. 

 

Et moi qui 

 

n'aime pas les crucifixions 

 

(Les clous d'il y a deux mille ans tu imagines le tétanos)

 

je dis que l'amour se mérite 

 

Avec son Golgotha sa pierre dure ses mains jointes 

 

Mon amour est trop précieux 

 

Si je perds tout il demeure 

 

Intact vivant 

 

Si j'obtiens tout il

 

Est la seule chose pure

 

Alors 

 

J'ai vraiment aimé parler avec toi la dernière fois 

 

Au café dans le bar tu t'es éveillée

 

-non ce n'est pas juste- /je t'ai vue une sensibilité invraisemblable. Un regard sur les choses que je ne te connaissais pas. 

 

Soudain tu étais 

 

Fut ce une heure 

 

Les paupières brisées par la fatigue 

 

Une meme 

 

De ma race 

 

(On sepuiserait en vain A en établir la couleur des cheveux ou la forme des yeux 

 

La ressemblance se fait au dedans)

 

Tu naissais dans mon monde à moi. 

 

Il ne faut pas entendre mal ce que je dis 

 

Je dis si mal 

 

Dans des phrases déformées 

 

Par les coups de marteau 

 

Par les mains rêches

 

Habituées à broyer 

 

Des mains qui ne sont pas les miennes qui ignorent la PITIE  

 

Je ne dis pas

 

Ici l'herbe plus verte 

 

Ni les hommes moins morts

 

Je dis : VOILA ce que je suis

 

Si je passe devant le miroir qui renvoie l'image coincée au dedans

 

VOILA mon reflet 

 

Alors tu devenais mon amie 

 

Ou je te reconnaissais en tout. 

 

Ou tu étais digne de ma confiance 

 

Plus que celle des passions tonitruantes plus que celle des sentiments presque comme les vrais 

 

Dans le petit cercle des amis si étroit

 

On n'y respire pas 

 

Bizarre baptême 

 

Inchoisi je te plonge malgré toi dans ces eaux la.

 

Mais l'amour qui ne serait que

 

Joie pure

 

Transparence 

 

Ce ne serait pas de l'amour

 

Ou sur le chemin de croix

 

La première pierre 

 

The first stroke

 

Le crachat le baiser 

 

je m'inquiète pour toi

20 décembre 2016

TITRE SUR LA ROUTE LA ROUTE

THEME PORTRAITS

 

 

une route

de bitume

nulle part

depuis aucune cité

vers aucun rivage

ni précipice ni origine

sans but sans cause

cette

route de bitume

route de chez nous

de notre siècle à nous

les piétineurs

on imagine

cette portion de 

bitume de grès  de béton

nulle part

Le temps du monde n'avait pas débuté

tout retenait son souffle

soudain

le premier cri de

la forêt loin d'abord 

qui perce la croûte

dure de la terre

la pluie maternelle

la nature mouvement

la route plus grise

fendue

la neige le vent

le soleil chaud

toute la vie

qui contient

toute la mort

la route usée 

qui est une forme

défunte

immobile

sans bruit

et féroce le temps

féroce la nuit

qui outrageaient

la route

la forêt grandissait

dans le désert 

s'approchait de la route

(géant sylvide

il va

il

écrase)

la route

cette morte humaine

son âme inquiète

toutes les mains qui la firent

peut être

sa ridule son tremblement

et

alors

la nuit

son carnage commun

la poussière agglomérée en 

pierres cailloux

ou l'inverse

le caillou et la pierre

dispersés sable

la route couverte

fleurs épines 

herbier intégral

déversé

 

 

la route suffoquée

la route noyée

par le tonitrument

l'eau gonflant

le fossé

creusé

du vent 

le lac affamé

qui ronge

la terre

coule

goutte à goutte

envahi

poison la vie

pour la mort

poison

 

et tout

eau

feu

plantes

minéraux

tout

couvre la route

l'univers entier

son masque de morte

 

 

le cri

à nouveau

vagissements

pleurs

cris

et ça commence à grouiller

ça grouille de plus en plus

vibre partout

et la forêt puissante

titube

vaincue

et le fleuve dompté

et la rivière asséchée

la fleur arrachée

et sous la poussière

à l'endroit de la route morte

les pas le chemin

la cariole

le camion citerne

le béton déversé

sur la route

la route

sous la route

la route

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  • une fleur qui a poussé d'entre les lézardes du béton, un sourire qui ressemble à une brèche. Des pétales disloqués sur les pavés à 6 sous. J'entends la criée, et le baluchon qu'on brûle. Myself dans un monde de yourself.
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