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22 février 2008

Explosions autorisées.

A l'heure où tout s'efface, les marques brûlent un peu plus fort comme une suprême ironie pour souvenir des stigmates croisés, à l'heure où l'otage de l'épiderme se suicide l'écarlate se répand. Peau colorée, tout demeure, au temps contre les aiguilles désarmées, à la pureté des flammes et de l'étoile.

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22 février 2008

"Ce sont les gens qui dérangent qui

"Ce sont les gens qui dérangent qui avançent".Et moi, je soupire.Quand j'avais dix ans, plus rien ne me dérangeait.J'étais même plutôt du genre à tout accepter.Aurélien me bousulait.Mes parents gesticulaient. Ma soeur me mordait.Mon frére s'amusait.Les professeurs criaient.Les éléves jouaient.Et moi, rien ne me dérangeait.J'étais facile.Et léger.A dix ans, j'avais le gôut de la pomme fraîche que l'on vient de faire passer sous l'eau pour pouvoir croquer dedans.A dix ans, je ne savais pas ce qu'était la colére.Je faisais attention à ne brusquer personne.Le chien de l'époque qui haleaité aprés m'avoir couru aprés dans le jardin.Son odeur de cheveux mouillés.Rien ne me dérangeait.A dix ans, j'ai écrit : "Quand j'oublie que demain je me léverai une nouvelle fois, je panique : j'ai peur de provoquer ma propre mort".Dans un petit cahier à spirale.A dix ans, je voulais apprendre ce qu'était la colére.Ce qu'était ce renard qui éternue dans le bassin.A dix ans, je ne dérangeais personne.On disait de moi, que j'étais calme, et plus mâture que la plupart des autres enfants de mon âge.Mais l'on a toujours construit autour de moi, une sorte d'image lisse et douce.L'on m'a toujours inventé un personnage aux allures de jeunes garçons sages, au début.L'on a toujours construit autour de moi, une éspéce de "mythe" qui me faisait passer pour quelqu'un d'autre, en mieux ou pire.J'ai toujours attiré la lumière ou l'ombre.J'ai toujours attiré les compliments inutiles et mesquins.J'ai la peau lisse.Et la taille fine.On ne se doute pas un seul instant, "du reste".Quand je regarde les photos, j'étais plutôt mignon. Peut-être que c'est pour ça, l'inconnu.J'avais les cheveux un peu bouclés, la peau plus mâte, et le sourire malicieux.Et quand je me mets à relire toutes ces pages de ce cahier, je me trouve d'une beauté différente, plus malsaine, la peau transparente, et le sourire qui coule sur le menton.Quand je relis, cette petite écriture, je me dis que finalement, c'était moi qui me dérangeait.Je ne dérangeais personne.J'étais mon propre dérangement. Ce que personne ne connait, celui qui se cache, et cache le moment, et l'acte.J'aimais provoquer en moi, ce que les autres ne savaient pas faire.J'aimais me déranger."Quand il commence à y avoir de la poussiére dans ma chambre mon journal, je refuse de balayer : c'est un peu de moi".

20 février 2008

Doux.

... il est des mots, des airs doux comme le vent. des pensées qui s'envolent doucement, tout doucement et c'est dans l'air du temps. se promettre l'oubli en ce gris velouté du matin. se promettre l'amour parce que rien ne sera plus comme avant et c'est cette différence qui m'ouvrira à demain. il m'en aura fallu du temps pour l'apercevoir, pour accepter de regarder le ciel sans me rappeler à ces vieux soirs, sans imaginer mon père là haut, pour savoir me souvenir sans me noyer. ce goût pour les grandes illusions qu'il me faut fuir, pas à pas penser à mes étoiles...
... comme il est doux que tout s'apaise rien qu'un instant...comme un baiser que je te volerai, un jour

19 février 2008

Together we stand divided we fall. –

L'insomnie est le stade de conscience ultime, une accession aux monde enchevêtrés sans lumière. La conscience n'est pas un privilège, c'est une obligation, ceux qui vous vantent "une bonne nuit de sommeil" sont les aveugles, ceux qui préfèrent mourir sans voir. Les tâches multiples que nous assignent l'impératif du mieux vivre contraignent à l'état d'éveil permanent, à l'insomnie qui redessinent la profondeur du regard et colore la peau trop neutre. On ne connait pas la dernière virgule, le dernier point ni le dernier pont à prendre. Alors arrachons, apprivoisons le large, qu'on offre nos corps à l'infini et nos visages au sel. L'écume, ici, celle des lèvres et de la fièvre tient la barre marine des déceptions qui s'effritent et se dispersent sous les paroles désordonnées d'une parole aimante, liée aux reins de braise que l'insomnie illumine. La nuit, avec le ciel et le vent qui grandissent, j'en suis sûr : il y a une vie à vivre.

15 février 2008

Esprit d'entreprise

Elle a les hanches en forme de réussite, la poitrine lourde de promotion, le divan sur la peau. C'est une femme qui porte en formes toute l'ambition du monde.
Voilà ce qu'en haut l'on disait d'elle.

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  • une fleur qui a poussé d'entre les lézardes du béton, un sourire qui ressemble à une brèche. Des pétales disloqués sur les pavés à 6 sous. J'entends la criée, et le baluchon qu'on brûle. Myself dans un monde de yourself.
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