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27 janvier 2010

Le clown Verlaine, l'étoile Hölderlin

Puis il sourit. Autour le peuple bête et laid,
La canaille puante et sainte des Iambes,
Acclame l'histrion sinistre qui la hait.

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27 janvier 2010

Le clown Verlaine.

Puis il sourit. Autour le peuple bête et laid,
La canaille puante et sainte des Iambes,
Acclame l'histrion sinistre qui la hait.

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20 janvier 2010

Putains aux yeux bleus.

Et les poèmes me cernent de leurs rimes. Je sens, dans mon être qui s'écarquille, les pieds nus des partirs, des yeux pâles. Je sens dans les brisures qui se forment en nous, et où s'assemblent les notes de nos ressemblances, le bleu de toi. Quand je me lève la nuit que je frôle la solitude, je sens comme une amour morte qui finit sa nuit dans l'ombre de tes cris. Je sens tous les souvenirs brassés et puis brisés, ramassés et tenus dans des torches qui assèchent le jour. Je sens mille souvenirs qui s'habituent aux chemins sombres de tes silences, qui y mettent des parterres de ronces et de lierre pour dire qu'il est tard dans la vie. Que novembre est passé, qu'aimer ne s'entend qu'au temps des feuilles mortes qui craquent comme l'automne sous tes bottines. Quand, je me lève la nuit, pour écrire, c'est à toi que je pense. Toi. Anne, qui commence l'abécédaire de mes névroses. C'est toi. Et si les putes vident les couilles, les muses vident l'encrier.

Je balaie le ciel, de ces rages que tu éteins. C'est un feu rouge et des fumées blanches que tu draines, que tu respires et qui t'étouffes, que tu tousses et qui rejaillissent en océan, quand les sept couleurs de tes larmes les font couler sur tes lèvres. Je parle, de toi, et je te donne des noms je te dis "tu es la peur, Anne, tu es la peur avec son visage blême et sa bouche fendue par l'horreur" je parle de toi à des étrangers, à ceux qui dans la rue portent des chapeaux pour se croire couronnés. Je parle de toi, et je te donne des noms, je dis, "c'est une fille qui vivait dans un poème d'Hölderlin et qui ne le sait pas, qui a des yeux un peu nazis, un peu sévères, dont on sent qu'ils font plier les genoux du temps -je les entends craquer, quand je me balance sur ma chaise-, qui ont toute la douleur juvénile". Et quand ils battent, tes yeux, c'est le vent qui mélange l'azur, c'est le vent qui prend tous le cyan que je vomis, tous les bleus que je sens remuer en moi quand la nuit se fait silencieuse, quand la nuit, je lèche mes doigts pour voir des formes étranges, des figures géométriques s'enfoncer dans les murs. Je sais, que le frémissement palpébral est léger comme un souffle qui s'abreuve de toi, qui se nourrit de toi. Alors, Anne, tu abrites des fantômes, comme ça ? Qui te déforme les rires ? Et je sais, je sais que tes yeux humilient le ciel des soirs d'orage.

Je veux voir le balancement de la lanterne des veilles d'hiver, l'hécatombe de la lumière, je veux la voir qui tombe, qui chute de son nid comme un oiseau chétif qu'on abandonne sur des berges mortes, je veux que des foules drapées de noir me poignardent et que de la plaie empoisonnée coule la lave qui me ravage et me désespère. Je suis passionnant, parce que je suis passionné à en être mille fois blessé d'immorAlité, à m'assembler aux filles dans mes déchirures, à coucher dans des draps toujours en loques. Je porte des frusques, "des HAILLONS de lumière" que je dis, pour cacher ma misère, alors je vais en blanc, en bleu, je vais comme un drapeau sur lequel on écrase les cerises des chansons, les pas mûres, les vertes cerises où les amoureux n'ont plus la tête qui tourne. Je veux du délire, de la musique, que les mots n'arrêtent pas, que les mots se rentrent dedans, copulent, s'arrachent des substantifs malades et m'encombrent les doigts, et dégoulinent le placenta du dictionnaire, que je dégante la littérature, que je lui ôte le velours pour froisser le verbe fragile qui entre mes doigts malingres apprends à casser. Ca doit continuer, comme un cri, comme un poumon qu'on vide, comme un souffle qui renverse des pays. Anne, je lui ai dit, moi avec ses yeux j'aurai déjà un empire soumis à mes ravages, qui aurait de frontières des flammes bariolées, des colorées comme si un arsenal avait pris feu. Je veux, que ça continue, que l'écriture m'habite, qu'elle me hante, que je sois sa chose, je veux devenir une femme contre sa puissance, que je sente toute sa virilité me traverser, me renverser, me dévorer ENCORE. Et Anne, je t'écarte, je t'évacue, je t'arrache les yeux, j'ai déjà dit quand la Terre pleine de colère avait pris mon corps pour engendrer ses immondes, qu'à tous les yeux bleus du monde, j'arracherai les globes pour violer les orbites, pour enfoncer dans l'ancienne beauté mon sexe tout ruisselant de ma PASSION, de mes majuscules. Je veux être ivre par le mot, qu'il m'assomme, que la littérature m'essore au dessus de ses vices. Je suis une somme d'articulations, d'épithètes et de liaisons, une masse de plaies complexes et subordonnées d'où s'extrait le langage. Sur mon front blanc ruisselle et se morfondent les poisons  solitaires. Je suis de ceux qui ne peuvent faire que semblant, qui fréquentent mais ne se mélangent pas. Je suis HETEROGENE. Le monde est minuscule. Je suis brisé. Je suis né brisé.

15 janvier 2010

Fulgurances.

le temps est le plus pur des acides que dans le bassin, celui des hanches des filles et des métaux de ma gorge, il trempe la mémoire pour la réduire en parfum, qu'on nomme souvenirs.


Nous sommes, à accepter la société, des prisonniers volontaires, outre leur morale -dépouillée de la noblesse des actions- nous avons ceci de commun avec les bourgeois de Calais d'être des otages acceptants.


Le style c'est l'odeur de l'écrivain.


Les femmes portent des chaînes qu'elles appellent bijoux, et de les asservir suffit à leur prouver qu'on les aime.


"Combien ça coûte" est la seule problématique de l'art moderne.

La rosée du matin c'est la Terre qui mouille après que je lui murmure à l'oreille mes obscénités.

Pardon aux morts haïtiens : c'est la terre qui tremble jalouse que je sois plus attendri par tes yeux que par ses mers.

14 janvier 2010

Haïti

C'est la terre qui tremble jalouse que je sois plus attendri par tes yeux que par ses mers.

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5 janvier 2010

Le monde

On ne disparait jamais vraiment du monde. C'est à peine si on y apparait.

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  • une fleur qui a poussé d'entre les lézardes du béton, un sourire qui ressemble à une brèche. Des pétales disloqués sur les pavés à 6 sous. J'entends la criée, et le baluchon qu'on brûle. Myself dans un monde de yourself.
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