29 octobre 2010
Les poètes ne pleurent plus, ils écrivent.
Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
Toute lune est atroce et tout soleil amer :
L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !
Poésies (1870-1871), le Bateau ivre
de Arthur Rimbaud
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