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16 janvier 2011

Aux endeuillés - le mépris

Je suis rendu au cynisme.

J'imaginais, moi, que les cheveux blonds qui percent

De douceur, dans la chair faible que la mienne feraient assez

De failles à la tendresse, que la cruauté toute sèche s'en émouvrait.

Il y a des algues dont on attend le parfum grimpant comme le lierre à la grève

Des sens. On entend bien, qu'elles chantent, les algues, quand l'eau se retire

De leurs pelages fibreux dans le cri incertain des marées qui écrouent

Les solitudes blêmes.

 

Oh.

La mort, frappe tout autour

De mes rires

Dans des habits de neige

La mort en décembre

Est gaie, elle porte

Aux décombres

Des jasmins, des odeurs

Des sirops d'orgeats

De l'aubépine

Des jardins

Tout entierLes tombeaux

De décembre

Ont la forme

D'une fleur-e

Innocente

Et les morts

Sont tout graves

Dans leurs peaux

De marbre.

 

La mort, attentive, quand elle ballade à ses cimes les crimes de l'hiver, veille à faire les cercueils de verre et d'odeur, ce sont de gigantesques serres où l'on éduque les miasmes discrets que l'on nommera alors fantôme.

ô la puanteur qui visite tard l'éplorée est celle du souvenir.

 

Les orphelins pleurent des langes de veuve, qui demain, seront les pétales des printemps.

En attendant ils toussent des allergies nouvelles, c'est la joie des saisons qui étouffe leurs généalogies opaques.

 

Quelle belle idée, décembre.

 

 

Ma joie semble le débris

D'une balle taillée

Dans l'éclat

Funèbre.

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  • une fleur qui a poussé d'entre les lézardes du béton, un sourire qui ressemble à une brèche. Des pétales disloqués sur les pavés à 6 sous. J'entends la criée, et le baluchon qu'on brûle. Myself dans un monde de yourself.
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