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17 mars 2011

Les progrès

Je t'aime en idée ; j'ai peur de t'aimer en personne. Ton idée ne rencontre jamais ton corps.  Je maîtrise l'entrée des orties dans le corps. La chute des sirupeuses fillettes. . Je pourrais les rattraper avant qu'elles ne tombent. Leurs corps de petites filles, crémeuses. Le corps de petites filles, avec la cruauté. Moins de délicatesse. Aujourd'hui. Marion a posé ses mains sur moi. Aujourd'hui je lui ai dit « je suis amoureux, c'est une idée, mais c'est une idée importante, et tu sais, je ne peux tromper les idées, je suis trop fidèle ». Et je suis parti. J'ai dit adieu à Hervelyne, au téléphone. Je ais quitter Loriane. J'ai supprimé les numéros de téléphone. Lucie me dit « je ferai tout ce que tu veux mon amour » et je lui réclame un adieu. Je ne veux que ton silence oppressant, que la certitude brisée de ton soupir. Je suis fatigué. De toutes les autres avec leurs figures d'empires. Inspire moi. Je ne te croiserai jamais avec mon corps. C'est tant mieux. J'ai peur quand j'ai le corps amoureux. Je ne sais vivre qu'entièrement. J'ai dit adieu à toutes les filles. Et c'est comme si j'avais nettoyé la crotte de mes semelles. Je marche mieux, dans la solitude, l'air n'est plus compliqué par des ombres bêtes. S'il te plaît, prête moi un peu ton regard. Un oeil distrait ce n'est pas assez pour étendre tous mes cauchemars. L'expérience de la vie. Je voudrais te rencontrer plus tard, juste avant de partir très loin dans la vie. Puis dire. "Voilà, je t'ai aimée". La fin de l'amour. Ce qui s'enterre, petit à petit, ce qui continue à courir, crier, trébucher derrière. Je pleure des nuits par les dent. Les mères cinglent le chiffre"Lâchez le". Les petites filles. Qu'il faut lâcher. Oublier. Qu'il ne faut pas retenir. Les petites filles sont inondées. Humidifiées. Mes après-midi ne s'ouvrent plus. Merci de me lire. Merci de continuer. Merci de me brusquer. La peau des rêveuses qui nage dans le fond de la gare du Nord, est calleuse. Comme un cerf d'Asie, tué par une mâchoire de poisson. Evitez mon regard. Parce que je ne saurais pas le placer. Il va trébucher. Sur votre morale, sur votre bouche, sur le vide de votre corps. Il va mentir. Non, evitez. Je vous en prie. Je vais pleurer des oreilles. Un serpent de corail. Evitez mon regard. Papillon à queue fourchu. Il va s'éprendre de la chauve-souris coincée entre vos jambes. Je ne pond pas mes rires. Je les éclabousse. Leur jus coule contre ma poitrine. Evitez. Je pourrais tuer. Hier, j'écrivais. C'est une préparation. Dormez. Sur mon orchidée géante. Je suis la profonde plongée qui se perd dans les rails de la gare. J'accélère la soif. Poignarde. Poignarde. La délicate violence. Mon écriture est une délicate violence. Les cafés se ferment dans le ventre, et continuent leurs ventes, dans mes départs. J'ai dit adieu à toutes les filles. Toutes les filles accumulées depuis 2006. J'ai l'impression d'avoir dépensé toutes mes économies. Je vous en prie, compensez-moi. J'ai la couleur du corps. "Je ne vous aime plus". Les petites filles dansent, en dessous du train, qui a une vitesse folle, écrasent leur poitrine de verre. Mon corps s'est déplacé chez vous. Appuyez. Appuyez. Là. Paris se tait. S'étouffe. Paris beauté. Je suis un duel. Les oeufs m'éclaboussent la peau. Leurs jaunes me rentrent dans les yeux. Je pleure des bouts de coquilles. L'oeuf et la petite fille, sont complémentaires : je casse les deux pour mieux vivre.
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  • une fleur qui a poussé d'entre les lézardes du béton, un sourire qui ressemble à une brèche. Des pétales disloqués sur les pavés à 6 sous. J'entends la criée, et le baluchon qu'on brûle. Myself dans un monde de yourself.
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