Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
boudi's blog
boudi's blog
Archives
Newsletter
1 abonnés
5 décembre 2013

C'est joli

c'est joli tout ce que j'ai mis ici, la poésie pour de faux, cette sorte de chant en toc mais qui quand même brille lorsque la lumière d'été s'y force

C'est joli je ne croyais pas à ce point, ouvrir la bouche et laisser voir pareils éclairs tachés de roux

 

J'ai besoin du public pour écrire un corps de femme muet même une sorte de scène un visage et ma foi même des jambes enfin quelque part ah chasse de ta tête cette pensée idiote non je ne suis pas seul mais qui supporte le cri il y a déjà tant de métros et de pluie déjà tant de verres brisés

j'ai besoin de vos corps muets vivants de vos corps incertains sous tous les fards toutes les glaces (vernis mensonges alcool) j'ai besoin de vous réunir en moi, de vous accumuler comme le noir dans le ciel quand il faut faire la nuit

 

mais on ne peut pas comprendre cette parole là

elle brûle pour rire et gémit pour la même chose le temps c'est long on se retrouve ici pour fuir l'habitude (c'est le nom de la bouche des fiancées) les regards toujours les mêmes et c'est comme si la vie fuyait de toutes les choses

la vie avec sa plaie de crucifiée les paumes trouées les larmes et la lèvre sèche la vie et des rides au coin des yeux

j'aime écrire ici je m'y sens à l'abri de la pluie sous de grands arbres mâle dans une forêt pleine de loups

je me sens retiré du monde et sa fausse furie sa bouche cramoisie ah il croit par le feu mais c'est un mauvais vin, un bourgogne mélangé à de la cendre

 

je reviendrai non pas pour toi mais tu l'as compris depuis le temps

je reviendrai trouver la voix qui est la mienne ici qui ne ressemble pas à ma voix réelle

au tonitruement de mes mains sur un corps

le craquement dans la gorge

la scène qui cède je crois 

et le ticket de métro composté

ou bien non le portillon sauté

la fraude

Publicité
Commentaires
boudi's blog
  • une fleur qui a poussé d'entre les lézardes du béton, un sourire qui ressemble à une brèche. Des pétales disloqués sur les pavés à 6 sous. J'entends la criée, et le baluchon qu'on brûle. Myself dans un monde de yourself.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 49 381
Publicité