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histoires breves
27 février 2015

Tu dis droite et c'est bleu

Personalité saccagée dans mon présent
Je
Défiguré au dedans 
Soleil d'épilepsie pas lumiere fumante 

contrefaçon.

Et finalement qu'aurai je vécu deux mois et demi de jeunesse dans toute ma vie 
Toujours nié, moi
Cette vie presque toute ma vie
Une éclipse un 29 février voila toute ma vie 
Dix grammes d'ombre dans un jour de miracle
Toute ma vie ce tard éparpillé
 intact a veiller le secret inutile 
toute sa force giclée le tremblement peureux
Quatorze secondes sept millièmes d exister 
Depuis qu'on a douze ans et demi le précipice bêché siècle par siècle

Toute sa vie...a tous les embranchements prendre l'erreur 
Dire gauche et c'était droite 
Bleu-roi et c'était l'autre bleu
Sa vie menée morte de plus en plus morte morte jusqu'à la mort du mot de mort morte de sa mort mourait en mourant 
Dépouille agitée Remugle des rêves dedans pas longtemps presque des rêves fibreux électrostatiques 
Les rêves-cauchemar partout a l'endroit des nerfs la mutation poétique l'ADN changée pile pour invoquer les formes mécaniques d'obscurité 
Comme on a souffert on dirait ? 
Dans cette vie atténuée 
Transparente presque on a erré fantôme antérieur on a joué l'homme sans rire et personne a l'audience 
Toute la vie son procès et l'on se trompe de salle
Toujours on nous montrait la tombe le rien 
Rentre chez toi ou ca nulle part. 
D'accord 
Alors nulle part c'est joli comme rien 
On dirait le vide de ma tête 
Mal ? Pas mal 
Pas là 
Toujours cette absence et serre le corps mords saigne sens expire chie pleure
Liquide matière toi je toi je 
transparence plastique du moi 
Pas vivant jamais presque vivant 
Deux moi et demi dans la nuit le rire les verres
Encore encore on a soif soif de toute sa vie a ce comptoir 
Vide le verre vide 
Le jour le jour arrive au secours non une goutte encore la vie
Douze ans et demi depuis 
Enfant presque mort un deux trois poils 
Mon visage alors 
Parole expirée 
Odeur de craie grinçante 
Je 
Toujours le semblant prétendre ce rire ce rire mais on se cache à l'intérieur 
Qui
Qui sors du rire
Toi etranger 
Sors sors sors
Je dis sors du rire
Je vais je vais 
La peur le non etre
Chaque fois si je ris
En moi la mort étend son vacarme 
Haha 
Pas de la mort sur le chemin de moi 
Haha dépasse borne des yeux 
Haha francjit 
Cheveux dents langues péages atteint
Haha marche mort marche à l'intérieur sinueux décombres d'images
Dis mort route périphérique suis le sillon ca tourne tourne tourne comme la nausée 
Mal 
Mal
De l'absence de moi
Toute cette farce 
Toujours nié trompeur trompant 
Comme si j'étais un homme 
Un homme je palpe deux bras deux jambes deux yeux
Dedans 
Rien 
Les murs blancs 
Au secours on a oublié le dedans au secours revenez revenez revenez dieu diable deux jambes deux yeux mais
Homme ?
Pas je dedans rien 
Rien desert
assoiffée la chose intérieure assoiffée 
Faites crever des nuages n'importe lesquels
Nuages dessins en hic en loques
Nuages de tous les préfixes des terminaisons avortées 
Chassées
Nuages ancestraux diluviens nuages de demain de jamais nuage nuage
Pour la chose assoiffée au dedans morte de ne pas mourir nuages démodées nuages
Vivre comme c'est Mystère 
Pays hors moi du moi de l'autre côté de moi 
Vivre barbelé 
Étends bras jambes yeux poils sexe 
LAMBEAUX
Étends étends nez souffle chant cri plainte 
LAMBEAUX
Étends peur ongles terreur 
LAMBEAUX
LAMBES 
Tout 
EAUX
Étends et
Dans le fossé 
L AN
BEAU
Vivant jamais pour rire incapable à vivre DÉGAGE tricheur tricheur on a vu ton truc 
COMME
Tu fermes mal l œil 
Tricheur 
Avance 
Avance je te dis 
Personne pour avancer. 
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28 décembre 2013

Des mains glacées dans le miroir

Le vertige parfois prend des chemins inattendus.
Un visage inconnu la nuit
Des mains glacées sur un miroir
Trois phrases sans verbe
(J'écris pour dire un étrange ailleurs, la promenade des mots à travers un Golgotha imaginaire tout est croix et nuit ; je parle longtemps avant de parvenir enfin hors de l'eau, du reflet, de l'image fragile mais quand enfin parvenu à la surface des choses quand enfin la brume se dissipe voilà le soleil suant comme un silex entré dans
Un cœur amoureux-le premier crime passionnel)

Et entre nous tu dis 
Il y a toute une époque et un pays entier de neige alors je réponds
Nous pourrons donner des mondes à voir (plus jeune j'eus dit des enfers mais on change son goût à force de vin et de drogue je crois ; on se plait soudain dans le ciel peuplé d'orage et les éclairs intacts entrent dans les yeux)
Tout prend alors un parfum d'enfant de neuf ans
Ce n'est plus la chair le sang le foutre
Mais
La nuit l'angoisse le feu
Il n'y a pas d'âge pour avoir faim d'infini
C'est tout ce qui m'importe au fond
Que dans ta bouche luisent ces dents là
De diamant
De louve en chaleur
Des dents qui déchirent la réalité et laissent
Dans le jour
Une plaie profonde malade un soleil en chantier
Un crépuscule peut être je cherche ceci
Dix huit ans c'est joli ça sent
Mon dieu je cherche dans mes cheveux cette odeur là et par miracle je la retrouve
sous les ongles
Quand la nuit parfois et bien on fait ceci cela jusqu'au murmure au cri
C'est encore le vin la drogue on dit merci et une autre fois peut être 
Puis on crache 
On est libre. 
Alors 
Alors et bien je ne sais comment on peut vivre comme j'écris moi
Il faut fuir les hurlements
Les démangeaisons des fous des loups (dans l'asile un jour je vis un de ces fauves au pelage ras aux yeux mortels vêtus d'une camisole ; et qui peut dire s'il s'agissait de l'hallucination d'un dément ou de la vision d'un loup alliené)

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  • une fleur qui a poussé d'entre les lézardes du béton, un sourire qui ressemble à une brèche. Des pétales disloqués sur les pavés à 6 sous. J'entends la criée, et le baluchon qu'on brûle. Myself dans un monde de yourself.
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