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28 mars 2008

Rumeur.

Dans les yeux toujours, je reconnais mon jour, je redécouvre ma flamme, comment entendre le bruit de la cendre qui tombe de poudre, qui s'estompe sur vos pas, dans l'étoile bergère qui ne guide que le désespoir. C'est très beau le jeunesse mais elle porte surtout les regrets de ces soleils dissous, des nuits éternelles. A vous bonheur des paillons, à nous riches de vertiges qui vivons de la prodigalité des ciels. Il s'est tant perdu de minutes à pleurer contre les pleintes que j'y reconnais des mirages, que je cherche une partance hâtive. L'impatience qui vous épuise les reins ne s'explique pas, elle ne se dit pas, et s'exprime d'un mutisme de chambre noire. Doué de non-parole, d'un astre à la crinière entre les jambes, de lune révolue et un baiser qui cherche toujours ce cou lointain. Le théatre a brûlé, et je sais attendre à porter ma croix, à ne plus trahir, tromper, souiller les draps de sentiments acides. A quoi bon ? Quand la passion vous fauche vomir de nouveaux corps, piller de nouveaux lits. Je ne disloque pas cette âme, et je cherche dans les bras disparus un continent. Le coeur est lourd de suie et de charbon, des larmes qu'on fait glisser de fierté et d'orgueil. Brûle tes apparences, et jette tes nuits, et jette tes jours. Je ne m'éteins pas, je le laisse à la rumeur sans demeure. N'oubliez pas, à chercher dans les bras des filles un pays on s'éparpille. Parce que le poète a toujours raison.


    
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  • une fleur qui a poussé d'entre les lézardes du béton, un sourire qui ressemble à une brèche. Des pétales disloqués sur les pavés à 6 sous. J'entends la criée, et le baluchon qu'on brûle. Myself dans un monde de yourself.
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