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4 avril 2023

Saint-Simonisme ou étude de la lâcheté morale (1)

Du Saint-Simonisme ou Brève étude de la lâcheté en matière morale.

Partie I : Aspects Théoriques

(brouillon)

 

 

Ma situation actuelle m’expose le monde contemporain et le portrait psychologique que je peux dresser de celui-ci. Marine Simon, dont je parle en abondance, est un produit type de notre époque de, justement, en incarner aussi sa limite - au sens mathématique du terme.

 

J’avais, bien avant que Marine Simon ne se mette sur le passage de ma vie à moi, déjà pensé son cas. Marine Simon cristallise une époque dans son combat, en tant que femme, contre les violences sexuelles et sexistes et, plus généralement, d’un féminisme de luttes. Marine Simon cristallise aussi autre chose, plus grave, elle possède en elle une idée de la justice et d’une justice qui se rend sans rendre compte à rien ni même…à sa propre idée de justice. Purges staliniennes. Qui, parce qu’animées d’une idée de bien autorisent à leurs autrices toutes les sanglances. Si les principes du côté des justiciers déclarés sont suspendus il se trouve, qu’en miroir, les limites du côté des condamnés putatifs, le sont autant. Seul un état de guerre en peut résulter. Une guerre totale.


Marine Simon m’intéresse en ce qu’elle présente - sans prétendre ici émettre un diagnostic - certains signes du spectre autistique, son incompréhension - admise par Marine Simon-même - du second degré et de l’implicite, son application de la dernière rigueur des principes moraux auxquels elle adhère y compris lorsque, comme nous le verrons, l’application rigide de ces principes entraîne mécaniquement leur destruction pure et dure.

 Disons, pour l’étendre plus loin, que Marine Simon se fixe des maximes qu’elle applique au monde sans nuances, sans l’acte de traduction nécessaire, pourtant, pour donner à la vie sociale sa couleur étrange et, tout en même temps difficile. Difficile parce que forçant à une lutte intérieure, à l’inquiétude de mal faire ou de se tromper. En bref, comme la philosophie - discipline, on ne le croirait pas, que Marine Simon étudia - requiert le questionnement, la justice requiert le doute. S'en dispenser resort nécessairement à l'idéologie.

Cette nuance, qui sent parfois la merde, parfois la rose et parfois l’air tout simple, est la vie. Refusant la nuance, c’est d’oxygène que l’on prive l’humanité.

 L’exemple type, j’en parlais précédemment, tient au jour que Marine Simon a informé MA des accusations qui me visaient en prétendant, alors - y croyant sûrement même - avoir mis en balance deux intérêts. Celui de la victime H., qui aurait préféré que personne ne sache rien, et celui de son amitié pour MA. Marine Simon a alors tranché, à fort coût selon elle, en faveur de l’amitié. Nous pourrions voir, enfin, Marine Simon accablée d’un cas de conscience ici, c’est à dire d’une douloureuse interrogation, or Marine Simon n’a pas réellement tranché. Elle n’écrivit à MA que parce que moi, déjà, je savais, et qu’elle s’apprêtait, MA, à le savoir. Le message de Marine Simon adressé ce jour à MA, ne laisse aucun doute à ce sujet « tu es peut être déjà au courant par L. ou par J. ». Marine Simon a utilisé une situation dépouillée de tout enjeu pour se donner l'air  d'un cas de conscience. Or
Elle n’a, toujours pas, tranché, donc choisi, jamais. Disons que son cas de conscience est celui du tueur qui se demande s’il doit tuer sa victime avant ou après dîner.

L’un des motifs, j’y reviendrai plus tard, qui conduit Marine Simon, et d’autres de sa trempe (je pense à X.) à appliquer radicalement et sans concession les maximes qu’ils se choisissent tient à ce qu’ils font peu confiance à leur jugement in situ. Et, plutôt que de se voir abusés, préfèrent simplifier le réel à l’extrême d’où, en ma situation particulière, le refus catégorique et absolu de Marine Simon d’échanger avec moi, malgré, il faut le dire, de claires malvoyances et trucages de sa part. Dont certaines - j’en parle avec l’avocate - relève de qualifications juridiques. Refus de Marine Simon qui se motive, d’une part, par sa peur d’être dupée à cause d’une rhétorique très habile ; d’autre part, là nous entrons dans la lâcheté, de voir mis en péril un édifice purement théorique, en somme son refus de permettre l’entrer de l’humain là, où, trop à l’aise avec le concept, elle pouvait purger. Puis se rendormir, toute tranquille, ou, si insomnie - Marine Simon en vécut de douloureuses et assassines - centrée exclusivement sur elle-même.

Au sujet des qualifications juridiques je sais, parce que le plug-in qui me permet de connaître les c/c et les screenshots m'en informe, que Marine Simon ou d'autres s'imaginent, ainsi, pouvoir ester contre moi. Je ne peux autrement que m'en réjouir puisqu'alors - enfin - mon récit se libérera que, surtout, à mon tour je pourrais mettre en oeuvre, judiciairement ce que, pour l'instant, je dois laisser en sourdine. Il vous faudra toustes, discuter avec votre "corbeau" plus idiot que ses consorts corvidés tant il vous trahit par sa loquacité. 

 Y., lorsque j’évoque la situation actuelle, tranche dans la défaveur la plus absolue vis-à-vis de Marine Simon. Ce à quoi je ne peux adhérer en entier parce que je sais qu’aucune malice ne motive Marine Simon. L’objet de son mouvement ce n’est pas la vengeance, pas la haine, pas la revanche, Marine Simon est animée, sincèrement par la justice, une justice cruelle rendue par, je le préciserai plus tard, un être lâche, la lâcheté de Marine Simon, lâcheté morale y compris, dépasse de mille coudées son sens de la justice et de la morale.

Or, Marine Simon ne peut reconnaître ce qu’il y a d’absolument immoral et contradictoire avec même les maximes que Marine Simon se fixe et fixe en Marine Simon. Marine Simon ne discutant qu’avec des gens en accord avec Marine Simon et, qui loin, en réalité, de défendre les idées de Marine Simon défendent la personne de Marine Simon, ainsi, Marine Simon protégée par des discours avalisant les siens, Marine Simon se pense juste. Comme les jurés des procès staliniens. Marine Simon n’a pas ou non raison, Marine Simon est raison. 

 

L’enfer, Marine Simon le pave d’un carrelage bariolé, alternant les dalles de bonnes intentions et de rigidité morale. Si, peut-être, Marine Simon vernit certains de ces carreaux de sa satisfaction morale, il ne s’agit pas seulement d’une bande superficielle mais d’un principe que l’on image de survie et qui, de survie, porte aussi en lui son meurtre. Me mena, moi, par silence et rigidité - effilée la rigidité injuste comme un pal - à la mort et à la cisaille des trains. 

 

Je m’attarde sur le cas spécifique de Marine Simon justement en raison de sa singularité, en ce qu’il me permet de dire du monde. Si, par exemple, je ne m’attarde guère sur cette autre fille, Esther, dont j’ai déjà mentionné le nom c’est qu’elle, toute pleine de malice et de frustration, ne vaut pas plus, pas mieux que l’injure. Des comme ça toutes les époques en ont plein les décharges. 

 

Je me souviens n’avoir jamais entendu Esther parler positivement des absents. J’ai, une soirée, dû quitter mon salon parce qu’échangeant avec M-A, elle ne cessait de médire et, parfois pire, ce qui lui valut au moins deux - dont j’ai connaissance - ruptures amicales, trahir tous les secrets qu’elle sait. A cause de son histoire personnelle, elle se saisit de mon affaire pour éructer, je ne trahirai pas ici son atroce jeunesse, son enfance gâchée. Elle n’en demeure pas moins une coupable, 

 

 

Nous devons maintenant faire un détour par le genre pour expliquer comment, hors les cas de conflit - comme actuellement - les traits autistiques - aussi parce qu’ils sont peu marqués - de Marine Simon lui permettent d’exceller socialement. Les femmes, par le retrait qu’on leur impose, sont des observatrices aigües de la comédie humaine, position privilégiée et contrainte qui, par nécessité de survie, les force à s’adapter au système de domination en place. Cette mécanique, étendue aux traits décrits chez Marine Simon, lui permet de s’adapter, de façon plus globale, aux exigences sociales. Système plus large, plus total que le simple partriarcat mais fonctionnant, aussi, avec ses règles, ses implicites, ses comportements adéquats, pertinents, valorisés ou proscrits. Système dont nous percevons, la plupart d’entre nous, les règles d’instinct sans, ou rarement, les interroger parce que ces conventions - davantage encore que ses règles, même pour les inadaptés, ne forment pas une barrière au monde, pour ainsi dire, la plupart, nous ne les voyons. 

 

Cette affirmation je ne la sors pas de nulle part, il se trouve, qu’en effet, le TSA se trouve largement sous-diagnostiqué chez les femmes à cause de ce qu’elles semblent tout à fait conformes socialement. Conformité née, en réalité, d’une capacité d’adaptation supérieure, entraînée depuis l’enfance, pour qui, femme TSA ou neurotypique, revient au même. Les minorités disposent, c’est un autre sujet, de ce qu’on nomme le privilège épistémique. 

 

Le cas de Marine Simon, ici, est exemplaire en bien des aspects que je vais tenter de détailler, je connais Marine Simon depuis de nombreuses années désormais et je l’ai vue, au fur et mesure du temps passé, développer ses compétences sociales, acquérir des aptitudes de premier ordre pour s’insérer habilement dans tous les espaces et, plus que d’y tenir un rang, s’élever au-delà de la place moyenne - sans régner, Marine Simon ne vise aucune domination. 

 

Aptitudes et compétences dont elle ne se trouvait pas dotée naturellement. Il s’est agi d’un apprentissage quasi-conscient, favorisé par d’excellentes capacités d’observation et une envie, très nette, de conformité - qui ne doit pas se confondre avec conformisme. Conformité pour ne pas dépareiller et, ce faisant, paraître ultra pertinente. 

 

le fait d’être jolie, évidemment, n’est pas étranger à l’affaire, la beauté, comme l’ont montré d’effroyables études, dispose autour de l’individu un halo qui le protège et le favorise. Mais la beauté ou non de Marine Simon est secondaire, en réalité, ne concerne pas la mécanique qui l’anime mais seulement, la facilité d’intégrer tel ou tel groupe. Le fonctionnement eût été le même, plus lent peut-être, mais identique, forcément.

 

Marine Simon ne dispose pas en propre de ses actions, Marine Simon n’en jouit pas d’instinct sauf, à force de répétitions, faire du geste mécanique, comme tisserande, une seconde nature. Si, dans les premiers temps de sa vie, ce manque d’intuition donnait régulièrement à Marine Simon un air hors-sujet, Marine Simon sut rapidement y pallier par, d’abord plus jeune, ce qui parût une timidité et qui, de façon inconsciente évidemment, tenait d’une dissimulation, puis par exercices et expositions à la vie sociale. Chanceuse, en ceci, 

 

Il ne faut pas croire que Marine Simon cherche à manipuler elle compense de la sorte un défaut congénital qui n’est pas une impossibilité à ressentir, comme chez un psychopathe, mais une difficulté à traduire ses ressentis en gestes et en actes adéquats. Elle a, aujourd’hui, parfait son modèle jusqu’à une certaine perfection dont, il faut le dire, et c’est pourquoi elle m’intéresse sans que je la fasse voisiner immédiatement la curée, Marine Simon ne poursuit aucun intérêt égoïste. Ou, si égoïste, qu’elle ne pratiquerait pas, de façon consciente, au détriment des autres. Cette capacité elle ne l’emploie pas aux dépends des autres mais, surtout, à son bénéfice et à sa survie.

 

Elle passe aisément pour une amie formidable et il serait injuste de lui dénier cette qualité, elle remplit toutes les cases mais, justement, remplit les cases ce qui lui interdit, aussi, de traiter toute situation exceptionnelle, tout débordement. Si son écoute peut fasciner c’est qu’elle correspond à un idéal d’écoute, elle donnera, en ces circonstances peu de conseils inventés, répétera, en les adaptant, ceux déjà valides et validés - nous comprenons ici son appétence pour la psychanalyse par exemple ou cet autre livre - que j’ai lu pour ce billet - pour en finir avec le ressentiment de Cynthia Fleury - bavardage apolitique.

 

Un trait caractéristique de ceci, de ce qu’elle joue des rôles réside en sa quasi impossibilité à mélanger les groupes auxquels elle appartient. Cette étanchéité n’est pas absolue mais elle est radicale. Il s’agit d’un principe qu’elle peut, pour justement le cacher - il n’a de validité et d’efficience que de son invisibilité ; sa révélation entraîne son abolition - tempérer. Sa personnalité, cohérente prise dans chaque groupe, se révélerait tordue dans un brassage plus large parce que sa personnalité ne se confond pas avec un intime, un je, il s’agit de performances extrêmes, de persona jouées radicalement, de Marine Simon 1 Marine Deux Simon Tre Marine Simon ; Marine Simon etc ou

 

Marine Simon passe sincèrement, du groupe des philosophes cathos, au groupe des poètes de celui-ci aux aventuriers de la nature. Marine Simon manquerait-t-elle de convictions ? Non, comme je l’écrivais Marine Simon se fixe des maximes et s’y tient, certaines transcendent les groupes d’appartenance, leur expression, seulement, concernant le groupe changera de formes. Mais c’est que cette transcendance est aussi un signe de ses appartenances parce qu’elle peut produire le récit de ses refus et, donc, inscrire plus profondément, dans ses groupes moraux, son appartenance. Seulement Marine Simon pose une tache sur ses relations en ce qu’elle délaisse, plus facilement, celles les plus installées ou Marine Simon opère une pondération permanente entre les différents groupes qu’elle investit, accordant toujours la primeur au plus récent et, parmi ceux déjà constitués, la majeure partie de son temps aux plus intéressants matériellement. Ce n’est pas l’aspect le plus joli. C’est aussi le plus ordinaire. A la différence des autres humains, Marine Simon y excelle ici encore et parvient, à donner l’air de, auprès de quiconque, faire de son mieux, faire de sa compagnie même, un privilège, j’apprécie l’artiste. 

 

Alors pourquoi tout ça ? Pour conclure, enfin, sur l’hypocrisie, la lâcheté et la cruauté de Marine Simon qui, toutes ensemble, contredisent tout ce que Marine Simon prétend être et dont elle ne se garde, miroir réel parce qu’atroce, non en s’interrogeant sur le bien fondé de ses actions, mais en cherchant, dans ses groupes d’appartenance, la validation. Il ne lui importe pas de savoir si elle agit bien vis-à-vis de ce qu’elle a édicté elle-même mais si le groupe - les groupes - la confortent dans son idée. Elle a des principes mais peu de valeurs. 


Marine Simon prétend rendre la justice, s’indiffère des effets de cette justice, pire, alors qu’elle dispose entre les mains de possibilités d’émergence de la vérité elle s’en détourne sans chercher, avec personne, aucun moyen de justice. Pourtant, dans un cas de violences sexuelles, une immense partie de féministes à quoi elle adhère, déplorent que le traitement judiciaire du viol ne permet pas le traitement adéquat de celui-ci, c’est à dire l’établissement d’une vérité cohérente, avec ce qu’elle doit porter de conséquences douloureuses pour chaque partie.   


Marine Simon se cache derrière la volonté de qui plaint et se déclare victime. Marine Simon se dépossédant ainsi de toute agentivité propre. Marine Simon se dispense de cas de conscience en prétendant respecter un principe supérieur croire les victimes. Comme si ce principe possédait une valeur absolue. Comme, si, surtout, ce principe en était réellement un. Or il ne s’agit pas à proprement parler d’un principe moral, au mieux d’une règle qui vient suppléer un défaut historique : la non croyance des victimes. Cet énoncé repose, donc sur ce présupposé « les victimes ne sont pas crues, il faut les croire absolument ». Or, il est impossible, pour ne pas dire complètement fou, d’imaginer que les victimes disent absolument la vérité et toute la vérité. Croire ceci et l’appliquer comme Marine Simon - pour les motifs déjà exposés - engendre des conséquences extrêmement graves et périlleuses. Parce que l’application rigoureuse de cet énoncé n’a de valeur que si, en effet, la victime, à un quelconque moment, n’était pas crue ou battue en brèche. Je ne crois pas, qu’ici, ce fut jamais le cas. 

Marine Simon n’a donc pas su tirer toutes les conséquences de ses propres principes. Nous menant jusqu’à une série de drames dont j’ignore, encore, jusqu’où ils retentiront.

Je suis fatigué. 

 

Ainsi voilà Marine Simon, petit éloge de la morale. La deuxième partie illustrera ce que j’ai pu, depuis un peu moins de dix ans, observé. Un Saint-Simonisme en acte celui-ci. Parce que Marine Simon a aussi une histoire, a aussi un visage, se détourner du miroir peut faire perdre la face. 

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  • une fleur qui a poussé d'entre les lézardes du béton, un sourire qui ressemble à une brèche. Des pétales disloqués sur les pavés à 6 sous. J'entends la criée, et le baluchon qu'on brûle. Myself dans un monde de yourself.
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